31.12.15

L'affaire Samuel


  Peinant sur un billet en cours depuis plusieurs semaines, je me décide enfin à le laisser de côté pour aborder d'emblée les curiosités survenues en cours d'écriture.
  Je vends et achète des livres sur un site bien connu qui a développé une stratégie perverse: chaque opération rapporte des points qui peuvent être convertis en euros s'ils sont utilisés dans un délai assez court, d'où la tentation de faire de nouveaux achats, lesquels rapporteront de nouveaux points...
  Mes récents achats sont tous des volumes de la collection Rail Noir, à commencer par ses numéros 13 et 21 en août et septembre. J'y reviendrai.
  Puis l'accumulation des points m'a fait commander le n° 15, Aux rails magiques, pour son titre. Si le roman s'est révélé plutôt décevant, le lieu d'où il avait été expédié m'a été l'occasion d'un nouveau rebond.

  Une autre accumulation de points m'a conduit à une nouvelle commande le 2 décembre. Je n'avais aucun penchant particulier pour un auteur, un titre ou un numéro de cette collection qui n'en compte que 25, j'en avais déjà lu 10. Alors j'ai fait une recherche "Rail Noir" sur le site pour voir les offres, et mon choix s'est porté sur La ligne de partage des os, sans je crois remarquer le nom de l'auteur, Samuel Delziani, et encore moins le numéro du volume, non mentionné.
  J'ai appris en recevant le volume qu'il s'agissait du n° 17, et que Samuel Delziani avait pour co-auteur Grégory Paumier. Samuel Delziani et 17 m'étaient évocateurs, car mes investigations jungiennes m'ont tôt mené vers Babel, ce qui m'a fait me souvenir d'un roman de Samuel Delany titré Babel 17, significatif car la gématrie de Babel en hébreu est 34. Hélas sa lecture lorsque je l'ai trouvé ne m'a rien apporté.

  Allai-je trouver Babel dans ce n° 17 de Samuel Delziani ? Non, mais peut-être mieux avec un 34 réparti en 21-13 d'une manière inédite. Mon premier souci en recevant le livre a été de regarder sa structure, soit
1 prologue - 20 chapitres - 1 intermède - 12 chapitres - 1 épilogue,
ainsi ce rare intermède partage 34 éléments en 21-13.
  Et ce n° 17 est à mi-chemin entre les 13 et 21 à l'origine de mon intérêt pour la collection.

  Je rappelle qu'au départ il y a mon programme de lecture ou relecture de tous les Thilliez, avec en dernier lieu Deuils de miel parce que j'étais sûr de l'avoir et répugnais à en acheter un autre, ce que je finis néanmoins par faire, juste avant bien sûr de retrouver mon exemplaire Pocket de 2010, s'achevant sur un chapitre 34, et découvrir ainsi que le nouvel exemplaire Pocket de 2015 s'achevait sur un chapitre 33:
  Les divergences de numérotation débutent après le chapitre 29, l'édition de 2010 passant directement ensuite au chapitre 31. Le roman offre deux enquêtes bien distinctes, la première s'achevant chapitre 21, aussi j'étais tenté d'y voir une structure 21-13, soit en acceptant le chapitre 34 final, soit en comptabilisant l'épilogue. Il y avait encore moyen de voir 34 chapitres 21-13 et 1 épilogue correspondre au numéro Pocket, 13211, lu 13-21-1.

  Il était crucial de savoir comment se présentait l'édition originale de Deuils de miel dans la collection Rail Noir, aussi je l'ai commandée fin août. Même absence du chapitre 30 que dans la première édition Pocket, mais savoir qu'il s'agissait du Rail Noir n° 13 m'a fait commander le n° 21, Ligne 10, et y découvrir un chapitre surnuméraire (il y a deux chapitres VI), ainsi que d'autres curiosités.
  Au même moment, çoeur dp me commandait le Rail Noir n° 1, non à cause du numéro, mais parce qu'elle l'avait lu jadis et pensait qu'il pourrait m'intéresser. Ce fut le cas, puisque l'énigme principale de ce roman décalé semble être la signification du nom de l'entreprise GMA & FAF, ce qui se traduit selon ma manie numérique en 21 & 13...

  La conjonction de ces différents faits me fit envisager une évolution du motif 21-13, qui m'était déjà essentiel, en 21-1-13, ce que j'ai relié aux lettres mères de l'alphabet hébreu, S-A-M, dans le billet Uno más, Sam. Et voici que je découvre dans la même collection un roman réparti en 21-1-13 éléments, coécrit par un Samuel. Le rabbin Samuel est le principal personnage du Livre de saphir où j'ai aussi vu une structure 21-13 (plus 1 épilogue), et le prophète Samuel apparaît dans la récente coïncidence "gesalbt".
  J'ai découvert un peu par chance ce "livre de Samuel", mais j'y serais parvenu tôt ou tard de manière logique, car après avoir lu les numéros 1-2-3-5-8-13-21 correspondant à la suite de Fibonacci, l'absence de n° 34 pouvait suggérer de s'intéresser au n° 17, à mi-route entre 13 et 21.

  Le roman ne m'a pas convaincu, souffrant peut-être d'une écriture plurielle, avec une intrigue passant souvent au second plan de digressions sans rapport. Par ailleurs le texte est parsemé de diverses coquilles, parfois amusantes comme cet "instrument de tortue" page 236 (le Canard aurait pu commenter Pour une torture lente).
  Le prologue montre Ivan Aguéev préparant sa prochaine sortie de prison, manigançant certaines mystérieuses opérations.
  Dans la première partie les chapitres impairs sont le récit à la première personne d'Ivan Martin, écrivain drogué qui a rencontré en Inde un certain Dimitri Kieslowski, dont il n'est pas fait mystère qu'il s'agit d'Ivan Aguéev; Ivan Martin tombe sous l'emprise néfaste de ce Dimitri et s'efforce de l'imiter en tous points. La narration des chapitres pairs suit Walter Chaumière, à qui "on" a transmis le journal de son frère Ludo, lequel s'est suicidé en prison après son viol par un codétenu, Ivan Aguéev. Walter se jure de retrouver le coupable pour venger son frère. Au chapitre 19 Ivan écrit son retour en France avec Dimitri, puis le chapitre suivant décrit la même scène, vue par Walter qui se trouve par hasard à Roissy au même moment, et qui remarque le comportement des deux individus, sans soupçonner de rapport avec la mort de son frère.
  L'intermède revient sur Ivan Aguéev, toujours plongé dans de mystérieuses manigances, et introduit un commissaire de police enquêtant sur un meurtre récent.
  Reprise de l'alternance des chapitres Ivan Martin narrateur et Chaumière suivi par la narration dans la seconde partie. Chaumière est conduit à identifier cet Ivan au meurtrier de son frère, et le tue. Les mêmes scènes contées selon deux points de vue se prêtaient à des jeux littéraires intéressants, que les auteurs se sont bien gardés d'exploiter.
  L'épilogue montre Ivan Aguéev devant la tombe à son nom, se félicitant que son plan ait parfaitement fonctionné, et se réjouissant de pouvoir continuer ses crimes en toute impunité.

  Je passe sur les faiblesses du roman pour aborder ce qui m'intéresse. Rien ne laisse supposer que l'intermède ait été placé intentionnellement à la césure d'or, entre 20 et 12 chapitres ou entre 21 et 13 éléments. Or les deux "doubles" ont des noms dorés, du moins en utilisant le pseudo d'Aguéev :
DIMITRI / KIESLOWSKI = 82/133
IVAN / MARTIN = 46/75
  Les deux se conjuguent en
(82+46)/(133+75) = 128/208 = 8/13 (Fibo)
  Je rappelle que la probabilité d'être doré pour un couple prénom/nom est de l'ordre d'une chance sur 30, en conséquence pour deux couples une chance sur 900.
  La première victime d'Aguéev a aussi un nom doré
LUDO / CHAUMIERE = 52/83
  J'ai rencontré le même rapport pour le CHEMIN de la LUMIERE, et remarqué alors que la valeur 52 de CHEMIN était aussi celle de LICHT, "lumière" allemande, et de JUNG bien sûr.
  Je remarque la proximité de LUMIERE et CHAUMIERE, et la succession dans ce mot des lettres AUM, 1-21-13.  

  La valeur des 21 lettres du titre est
LA LIGNE DE PARTAGE DES OS = 199,
nombre qui m'est évocateur. C'est le 11e terme de la suite de Lucas, et c'est encore la valeur de
RAYMOND ROUSSEL = 90+109,
or mon premier ébahissement en lisant Deuils de miel, Rail Noir n° 13, a été d'y trouver une "équation de faits" à la Roussel, menant à l'endroit où gisait entre la vie et la mort
OLIVIER TISSERAND = 90+109.
  Je vis ensuite la structure 21-13 du roman, avec la découverte de la fille Tisserand, à nouveau trop tard pour la sauver, à la fin du chapitre 21.

  Les OS à partager sont un mot de valeur 34, 21+13...

  Il se trouve que ce billet en cours est le 199e de Quaternité, et c'est aussi pour cela que j'ai abandonné mon premier projet, pour ne pas manquer cette adéquation. J'avais oublié alors que j'avais intitulé mon 174e billet Le chemin de la lumière, parce que la valeur de ce titre de Halter, que je viens d'évoquer à propos de Ludo Chaumière, est 174.
  Je l'avais publié le 31 août 2014, soit le 21/13 pataphysique, date anniversaire de ma lecture de Des jours et des nuits de Sinoué, les deux romans ayant d'étranges ressemblances. Je publie ce billet le 31/12, renversement de 21/13.

   L'amateurisme de ce volume Rail Noir touche aussi le péritexte, avec cette présentation des volumes précédents de la collection:
   13 titres ne sont pas en italique, et le nom de l'auteur du n° 16 est omis.
  Le partage de 16 en 13 et 3 m'évoque aussitôt le théorème de Zeckendorf, selon lequel tout nombre est la somme de nombres de Fibonacci d'ordres différents. Comme l'Oulipo comptait 21 membres en 1979, Paul Braffort a utilisé ce théorème pour composer le recueil de 20 poèmes Mes hypertropes, où chaque poème imite le style de ses confrères célébrés en ordre alphabétique, avec des rappels des poèmes correspondant à la décomposition de Zeckendorf.
  Perec est le dédicataire du poème 16, S coeur latin, un hétérogramme, avec des rappels des poèmes 3 et 13 dédiés à Bens et Lescure, et une curiosité:
BENS+LESCURE = 40+83 = 123 = GEORGES PEREC
123 est le 10e terme de la suite de Lucas, idéalement réparti en 76/47 pour GEORGES/PEREC.

  Ainsi le catalogue donné dans ce roman au titre de valeur 199 comme RAYMOND ROUSSEL m'a renvoyé au 123 de Perec, lequel était lui-même un fan de Roussel, présent d'ailleurs dans le poème 16 avec Talou, le roi noir d'Impressions d'Afrique, et Talou constitue l'un des rappels du poème 13.
  C'est à Perec, au nom idéalement doré, qu'il a échu de révéler un aspect idéalement doré de l'alphabet, avec son recueil d'hétérogrammes Alphabets, où les 10 lettres ESARTULINO les plus fréquentes en français sont traités différemment des 16 autres, selon un parfait partage doré,
ESARTULINO/BCDFGHJKMPQVWXYZ = 134/217,
et le partage voyelles/consonnes des 10 lettres présentes dans chaque vers est lui aussi idéalement doré,
AEIOU/LNRST = 51/83.
  J'ai souvent recours au partage voyelles/consonnes, et l'écho de ce catalogue de la collection avec Perec y incite. Si
COLLECTION RAIL NOIR = 108+40+56 = 204
ne donne rien d'immédiat, par contre
OEIOAIOI / CLLCTNRLNR = 78/126 = 13/21,
ainsi, mené à cette collection Rail Noir par le partage 21/13 théorique de Deuils de miel, j'y ai ensuite trouvé le partage effectif 21/13 de La ligne de partage des os, par l'intermède, et voici que le nom de la collection recèle ce rapport obsédant, par la distinction consonnes/voyelles.

  Je me suis abstenu de qualifier ma découverte de l'intermède 21-1-13 dû à un SAMuel parce qu'il aurait fallu encore plus dithyrambique pour ce qui vient.
  C'est donc le 5 décembre que j'ai reçu La ligne de partage des os, de Samuel Delziani (et Gregory Paumier). J'ai vainement tenté ensuite de retrouver Babel 17 de Samuel Delany parmi mes livres qui n'ont pas tous été rangés logiquement lors du déménagement.
  Le 16 décembre j'étais à la médiathèque de Digne, et une certaine logique m'a conduit à la cote DEL des romans, sans y espérer réellement de DELany ou DELziani, mais qui sait ? J'y trouvai cependant un livre dont l'emprunt s'imposa, Code Salamandre de Samuel Delage.
  Un 3e Samuel DEL(...), qui était depuis deux ans dans les rayons de la médiathèque. Le seul titre aurait attiré mon attention car je m'intéresse à tout ce qui est "code", mais je n'avais pas repéré celui-là.

  Sa lecture n'a pas tardé, et je ne suis pas tendre envers cette énième tentative d'exploiter le filon Da Vinci Code, avec d'ailleurs Léonard effectivement présent puisqu'il s'agit de découvrir une cache préparée par François Ier avec l'aide supposée du peintre. L'auteur a basé son intrigue sur les recherches de Didier Coilhac, ne me semblant guère convaincantes.
  Les indices partent des châteaux de Chambord et de Fontainebleau, les constructions majeures de François Ier.
  Il y intervient le carré de Polybe, arrangement d'un alphabet de 25 lettres en 5 rangées de 5 lettres, chaque lettre étant identifiée par la combinaison rang-colonne. Chapitre 27 (sur 44), les héros remarquent qu'aux initiales C et F de Chambord et Fontainebleau correspondent les nombres 13 et 21, des termes de la suite de Fibonacci, et décrètent que cette suite joue certainement un rôle dans le décodage du secret, ce qui semble oublié plus tard.

  Ainsi divers 21-13 m'ont mené au Rail Noir n° 17, où Samuel Delziani (aidé de Grégory Paumier) a imaginé un intermède séparant 21 et 13 éléments, et Samuel Delziani m'a mené à Samuel Delage, dont les héros découvrent un 21-13 dans les lettres FC, historiquement liées puisque nos C et F viennent de Γ, gamma, et de Ϝ, digamma, dans l'alphabet grec.
  Ils envisagent aussi la gématrie classique, avec CHAMBORD = 64 et FONTAINEBLEAU = 125, et je remarque que DEL/AGE = 21/13 (c'est à la cote DEL que j'ai trouvé Code Salamandre).

  Je rappelle que Léonard de Vinci est déjà concerné par divers 21-13, avec
- Da Vinci Code, où il s'agit de remettre en ordre les 8 premiers Fibos;
- The Greek Coffin Mystery, où Ellery Queen cherche pendant ses deux parties en 21-13 chapitres un tableau volé de Léonard;
- Pilgrim, dont les deux protagonistes essentiels sont PILGRIM/JUNG = 84/52 = 21/13; les deux premières parties du roman ont 21-13 chapitres; Pilgrim a jadis été le modèle de la Joconde;
- et MONA LISA elle-même, qu'un certain code permet de lire 13-21.

  Les héros de Delage sont Yvan Sauvage et Marion Evans. Les prénoms Ivan et Evan sont tous deux de même étymologie que Jean, et je pense aux deux Ivan du Rail Noir n° 17, Ivan Aguéev et son double Ivan Martin. Il y a une belle coïncidence, car chapitre 17 de ce roman les deux Ivan arrivent à Roissy en provenance de Francfort, tandis que chapitre 17 de Code Salamandre Yvan Sauvage prend à Roissy l'avion pour Londres.

  Le jeu C-F = 13-21 est probablement une initiative de l'auteur, car je n'en ai pas trouvé trace sur le site de Didier Coilhac, lequel trouve ces alignements des lieux associés à François Ier :
  La ligne Chambord-Fontainebleau se prolonge jusqu'à Reims, et il existe sur la même latitude que Reims, presque à l'aplomb de Chambord, un village nommé Chambors. Juste au milieu de la ligne Reims-Chambord se trouve le village de Feigneux, lu IGNE-FEUX, un double feu propre à attirer la salamandre, le totem de François  Ier, et c'est là que Marion et Yvan dénichent la cache fabuleuse.
   Coilhac s'intéresse aux nombres de lettres des lieux concernés, mais ne remarque pas que ceux des 5 lieux essentiels appartiennent tous à la suite de Fibonacci : Chambord-Fontainebleau-Reims, 8-13-5, et Chambors-Feigneux, 8-8.
  En tout 42 lettres, 42 correspondant sur le carré de Polybe au R de Reims, et ceci mène à un autre équilibre Fibo puisque les autres lieux sont deux C-F = 13+21, soit 2x34 = 68, et 68/42 = 34/21.
  Je suis charmé que le lieu précis de Reims soit la basilique Saint-Remi, où Marion et Yvan trouvent des indices essentiels.

  J'ai eu la curiosité de faire quelques calculs selon le code de Polybe, incorporé au Gématron sur ce lien donnant la somme évocatrice des valeurs (666) des noms en 5-8-13 lettres Reims-Chambord-Fontainebleau. L'Apocalypse joue bien entendu un rôle dans le roman...

  En cherchant un lien entre Didier Coilhac et Fibonacci, j'ai trouvé ce passage de son Code Versailles (2013, deux ans après Code Salamandre), où ce sont encore les Fibos 13 et 21 qui sont concernés, avec un livret rédigé par Louis XIV dont toutes les rubriques n'ont qu'un seul paragraphe, sauf la 13e, qui en a deux, et le second compte 21 mots...
  Tiens, je retrouve la valeur 199 du titre de Delziani pour le Roi-Soleil, au nom doublement doré :
LOUIS / QUATORZE = 76/123 (Lucas)
en 5/8 lettres (Fibo).

  J'ai trouvé en ligne le roman suivant de Samuel Delage, Cabale Pyramidion (2015), où apparaissent aussi monsieur Yvan S. et mademoiselle Evans. Son intrigue est basée sur la coïncidence entre la coudée de Khéops, évaluée à 0,5236 m (mais nul n'est forcé d'accepter cette précision), et Pi (0,5236 x 6 = 3,1416). Ceci ne peut être plus qu'une coïncidence que si les Egyptiens connaissaient le mètre, et c'est ce que les héros vont découvrir...
  Marion a besoin de coder un message destiné à Yvan, et elle utilise une suite de Fibonacci erronée :
1 1 1 2 3 8 8 13 7 34 55 89 144 233 195
  Il y a 4 erreurs, aux rangs 1-6-9-15, correspondant aux lettres AFIO, qu'Yvan réarrange en Institut Français d’Archéologie Orientale. Je remarque que la dernière erreur, 195, masque le bon Fibo 377, que j'ai indiqué ailleurs être la gématrie de Samuel en hébreu (SMWAL).

  Une petite chose encore avec La ligne de partage des os (ici donné Lignes de partage des os, ce qui est aussi le titre chez Amazon) qui a été la commande n° 226517762 :
  J'ai reconnu aussitôt en 77 62 les valeurs d'Ellery Queen, et le roman pourrait avoir quelque chose de queenien avec cette transformation d'un innocent en coupable désigné.
  Ceci m'est l'occasion de revenir sur The Greek Coffin Mystery, dont j'ai découvert très tôt l'acrostiche des 21-13 chapitres dans un exemplaire de 1934 présent dans la bibliothèque paternelle. Les premiers Queen avaient une préface d'un certain JJMcC, et j'avais supposé qu'elle avait été omise pour ce titre afin de ne pas perturber l'acrostiche de la Table of Contents.
  J'ai cependant appris ensuite, par une réédition conforme à l'édition originale de 1932, que la préface de JJMcC était bien présente, ainsi ce roman particulièrement emblématique pour moi peut aussi correspondre au nouveau motif 21-1-13 (ou plutôt 1-21-13).
  Comme il l'a été seriné lors des récents billets, à ces nombres 1-13-21 correspondent les rangs des 3 lettres mères de l'alphabet hébreu, AMS, alors que SMA représente l'atbash de l'écriture développée d'une autre lettre essentielle, Bet, BYT.
  Je n'ai pas encore donné les rangs de ces 3 lettres, soit 2-10-22. Me demandant si ceci pouvait se retrouver dans une structure quelconque, j'ai songé à The Golden Summer, le seul roman signé Daniel Nathan, alias Frederic Dannay, le principal auteur signant Queen.
  Le roman compte 22 chapitres numérotés, en 11 groupes de 1 à 4 chapitres, séparés par 10 petites sections titrées en italique, débutant toutes par It was a time. Il y a en outre une sorte de préface, où l'auteur présente le récit qu'il va faire de l'année de ses 10 ans, et une sorte de postface où l'auteur intervient encore directement. Nous avons bien 22+10+2 éléments.
  J'ai étudié ici ce roman, mettant je l'espère en évidence sa profondeur arithmologique.

  Rebondissement de dernière minute : ma recherche sur le roman de Samuel Delziani, paru en mars 2008, m'a conduit ce 31/12 à un titre presque semblable, Ligne de partage des os, de Philippe Buzy-Sennheim, paru en mars 2009 à L'Harmattan.
  Attendu qu'un auteur publié à L'Harmattan a probablement d'abord soumis son manuscrit à tous les éditeurs ne demandant pas de "partager" les frais d'édition et assurant une mise en place minimale de leurs produits, j'imagine que ces titres ont été choisis indépendamment.

  J'ai aussitôt commandé l'e-book correspondant, et ne serais pas étonné d'avoir été le premier à le faire, enfin il faut admettre que ce service fonctionne parfaitement.
  Je n'ai fait qu'un rapide survol de ses 24 chapitres, assez prometteur car l'intrigue concerne deux frères jumeaux tous deux prénommés Jean, or La ligne de partage des os est l'histoire d'un Ivan (forme slave de Jean) qui transforme un autre Ivan en son double.

  Le billet précédent m'a conduit à constater la double égalité du Rail Noir n° 13:
DEUILS DE MIEL = DOUBLE DOUBLE = 118 (Double, Double est un titre de Queen),
DEUILS DE MIEL + FRANCK THILLIEZ = 118 + 154 = 272
   272 est le double de "double" en hébreu, כפול, de gématrie 136, et la même égalité apparaît pour le couple titre-auteur du Rail Noir n° 21:
LIGNE DIX + ANNE PETER-SAUZIN = 84 + 188 = 272

  L'étude du Livre de saphir, le plus ancien des 21-13 récemment découverts, m'a conduit à un autre doublon avec la traduction anglaise du roman de Sinoué:
  Quant au Queen emblématique, The Greek Coffin Mystery, il est paru en français en 1934 sous le titre Deux morts dans un cercueil. J'ai un polar paru en 1950 chez un petit éditeur niçois, Le crime de la Madeleine, d'André Favières, annonçant la prochaine parution de la seconde enquête du commissaire Armand, 2 morts dans 1 cercueil (sic). Il semble qu'elle ne soit jamais parue, du moins sous ce titre car Favières a ensuite publié d'autres enquêtes du commissaire Armand chez un autre éditeur.
  Favières a semble-t-il utilisé les pseudos Jan A. Rey (anagramme de Jean Ray) et William Evans...

  Voilà. Il me reste à aller actualiser ma page sur les 21-13 qui colligeait déjà 110 cas (au moins).

Note de 2016 : Après avoir lu Ligne de partage des os, je n'y vois pas de quoi y consacrer un autre billet, aussi voici quelques commentaires.
- Il y a des sortes d'"intermèdes" dans le roman, des paragraphes (6 en tout) indépendants des chapitres entre lesquels ils s'insèrent, et formant entre eux une continuité.
- Les jumeaux Jean annoncés dans la présentation semblent un leurre. En fait le célèbre peintre Jean, après la mort de sa femme dans un incendie, a tout abandonné pour devenir le modeste moine Jean.
- Le texte présente une volonté littéraire manifeste, avec des phrases alambiquées que j'avoue avoir souvent omis de finir... Je n'y ai pas repéré de faute jusqu'à une "hénaurmité" page 183 :
  Il semble évident que la plume de l'auteur a fourché ici, et que le premier "Mona Lisa" remplace "Léonard" ou "Leonardo". Nul relecteur n'a repéré ceci alors que L'Harmattan fait payer à l'auteur la correction des manuscrits. Par ailleurs "seraient devenu" est une faute immédiate dont je n'ai pas vu d'autre exemple.
  Je m'émerveille que l'hénaurmité concerne MONA LISA, dont j'ai envisagé plus haut une équivalence avec 13-21. Du coup, j'ai inséré le code "alphabet latin réduit" sur ce lien gématronique montrant par ailleurs l'égalité avec LEONARDO.
  Ceci pourrait appuyer l'idée que la Joconde serait un autoportrait, et excuser en partie l'erreur de Philippe Buzy-Sennheim.
  L'égalité est aussi réalisée en gématrie usuelle, latine
LEONARDO = MONALISA = 79
ou moderne
LEONARDO = MONALISA = 84
  J'ai eu la curiosité de faire quelques calculs avec le code de Polybe vu plus haut (pour C-F = 13-21), et parvenir ainsi à ce parfait rapport d'or :
MONA LISA / LEONARD DE VINCI = 219/354 = 73/118
  J'obtiens aussi ce rapport d'or  avec l'alphabet latin réduit :
Buzy-Sennheim / Ligne de partage des os = 60/97

Autre note : j'avais calculé que Ligne de partage des os avait pour valeur 186, soit  la gématrie de l'hébreu maqom, "lieu", mais j'avais alors oublié que mon premier billet de l'année était intitulé Meshane maqom (changer de lieu). Je m'étais abstenu d'indiquer que les valeurs 186 et 199 (La ligne de partage des os) sont évocatrices de l'expression biblique maqom ehad, "lieu un", "un seul lieu" (Gn 1, 9), c'est maintenant chose faite.

27.11.15

du neuf avec du 9


  Les deux précédents billets ont été largement consacrés aux deux rébus proposés par Etienne Perrot dans Coran teint.
  Le premier illustre la conjonction des contraires à partir du mot "pélican" lu Paix-Li (feu)-K'an (eau), y associant la réunion dans le Sceau de Salomon "le pacifique" des deux triangles isocèles pointe en haut, yang, et pointe en bas, yin.
  L'autre rébus utilise le mot "ramassis" interprété Râ-masse-Is(is), la "masse" entre Soleil et Lune étant assimilée à la pierre philosophale réalisant la conjonction de tous les contraires.
  Je ne peux rappeler tous les détails et invite à relire ces billets.

  Les coïncidences en parallèle 21-1-13 m'ont suggéré l'idée que 21 et 13 seraient des opposés ou complémentaires se résolvant dans le 1, avec notamment les 3 lettres mères Shin-Mem-Alef, SMA, שמא, de rangs 21-13-1 dans l'alphabet hébreu, homologuées au Feu, à l'Eau, et à l'Air règle de l'équilibre entre eux..
   Etant depuis trente ans fasciné par le fait que l'écriture développée de la lettre Bet homologuée au centre, BYT, בית, se transforme selon l'atbash en SMA, שמא, les 3 lettres mères, j'ai proposé le schéma ci-contre qui pourrait constituer un supersymbole...
  Ce n'est plus seulement l'union de deux triangles opposés, car chaque triangle peut symboliser seul la conjontion des contraires. Il a été vu SM, Feu-Eau, équilibrés par A, Air, mais YB symbolisent pour les Francs-Maçons les deux colonnes du Temple, ou Maison (BYT) de YHWH, Yakin et Boaz.
  Ce sont deux symboles essentiels, et je n'imaginais pas en trouver une illustration aussi évocatrice, avec Jakin en rouge et Boaz en bleu. Au-dessus du J de Jakin il y a le triangle pointe en haut, △, le soleil, et le mot AESCH, "Feu" en hébreu, au-dessus du B de Boaz le triangle pointe en bas, ▽, la Lune, et le mot MAIJM, "Eau". A ces éléments Feu et Eau correspondent les lettres S et M, sous les lettres Y (ou J) et B de mon schéma.
  Les faisceaux planétaires se conjoignent au centre en un carré rayonnant sur une table ronde portée par sept piliers. Je note en ce centre le symbole de Mercure, comme au centre de la pierre de Bollingen.

  J'ai trouvé cette image en premier résultat de la requête yakin boaz temple. Elle vient de cette page où est aussi imaginée une colonne virtuelle entre Jakin et Boaz correspondant au Sceau de Salomon.
  En parcourant les résultats suivants cette autre image a attiré mon attention. On y voit encore les triangles Feu et Eau se conjoignant en un Sceau de Salomon, et j'ai été sidéré de voir au centre du sceau le mot shalom, שלום, "paix", dans une exacte correspondance avec le Paix-Li-K'an de Perrot.
  Mieux, j'indiquais que ce mot shalom, dont le sens peut être étendu à "complétude", "achèvement", débute par le ש-S-Feu, du côté du △, et s'achève par le מ-M-Eau, du côté du ▽.
  A propos de Salomon, de même racine, constructeur du Temple, son nom est orthographié en anglais SOLOMON, anagramme presque immédiate de SOL-MOON, ainsi ces deux images unissent-elles étrangement les deux rébus de Perrot, bien au-delà des homologations immédiates Feu-Soleil et Eau-Lune.

  N'ayant pas envie de citer la page dont provenait cette dernière image, j'ai utilisé la fonction "recherche par image" pour trouver d'autres pages, et la fonction donne comme "hypothèse la plus probable pour cette image : babylon gods"...
  Bizarre, car j'ai introduit l'atbash sur Quaternité à cause du nom Haemmerli, pour le lien avec le marteau (MPÇ aussi traduit "masse d'armes") de l'oracle de Jérémie, désignant Babel utilisé par YHWH (MPÇ devient YWH par atbash). J'avais rapproché ce fait depuis longtemps de l'usage avéré de l'atbash dans cet oracle où Babel, BBL, est aussi désigné par sa forme atbash SSK, mais y revenir avec les nouvelles possibilités du web m'a permis de découvrir début 2009 les châteaux triangulaires de Wewel et Sisak que j'ai eu l'immédiate tentation de superposer en un Sceau de Salomon auquel j'ai associé les lettres correspondantes.

  J'ai donc exploré les 8 pages proposées, et apparemment seule celle-ci évoque les dieux de Babylone. C'est une sorte de sermon du prédicateur d'Alabama Jay Guin (anagramme de "Y ai Jung"), dénonçant les faux dieux, et l'image en question en est la seule illustration, empruntée à une page ésotérique, qui semble utilisée par Guin pour déprécier les Juifs. Elle suit une citation des Actes (7,43), s'achevant sur Dieu menaçant son peuple infidèle de le déporter au-delà de Babylone.
  Juste après l'image vient cette phrase :
Jesus always used parables or proverbs when speaking for the Mass Market.
  C'est J. Guin qui a mis en gras Mass Market, "grand public", "les masses", une nouvelle "masse" en écho au ra-mass-is de Perrot.

  Une page tchèque a attiré mon attention, due à un nommé Pavel Jungwirth, un "hôtelier Jung" qui l'a titrée Voda, samá voda, ce qui selon Google signifierait "eau, même eau". Je retrouve en samá les lettres mères SAM, Feu-Air-Eau, et pourquoi pas dans la variante Á l'élément Terre (mon cher Wanmor). La traduction Google tient du plé-eau-nasme puisque la lettre Mem signifie "eau'.
  L'image concernée est sur la page 2 du document pdf, mais l'auteur a superposé par-dessus le Sceau de Salomon une photo d'un bassin d'eau, si bien qu'on ne peut avoir qu'un aperçu fugace du Sceau pourvu de disposer d'un débit plutôt faiblard. Cette superposition me rappelle celle que j'ai faite avec les deux châteaux pour au contraire faire apparaître un Sceau.

  J'annonçais dans le précédent billet des échos au motif 21-1-13 dans mes recherches antérieures, et je pensais alors d'abord à plusieurs événements de 2009, ce qui m'a donné l'idée du présent titre. Je n'avais pas encore envisagé la correspondance de YB avec les colonnes Yakin et Boaz, venant de m'évoquer mes spéculations sur l'atbash début 2009, lesquelles peuvent trouver écho à ma première approche du nouveau motif qui a consisté à noter les ressemblances entre les nombres de 5 chiffres 46665 et 21113. Les deux jeux atbash du chapitre 51 de Jérémie sont BBL-SSK = 654 et YWH-MPÇ = 231, composés des mêmes chiffres qui me conduiraient ensuite au dé et à la Mer Dé de Perrot.

  Ce que j'avais d'abord à l'esprit était la fantastique coïncidence de mai 09, avec la parution quasi-simultanée de 3 revues ou livres où je participais, alors que mes publications sur papier sont des plus rares, et ces revues ou livres portaient les numéros 13-21-34.
  Pour donner une idée de la concomitance, j'ai reçu le lundi 25 mai mes exemplaires d'auteur de la revue Fleur de Lune n° 21, et du livre Rêves de Razès, estampillé n° 34 par son éditeur, tandis que le 22 mai était remis à son destinataire l'exemplaire en principe unique de la BLO 13, ou n° 13 de la Bibliothèque Liste Oulipo, recueil d'hommages que la Liste publie à l'occasion d'un événement touchant l'un de ses membres, en l'occurrence les 50 ans de Jacques Perry-Salkow le 11 juin 09.
  J'ai tardé à faire le lien entre cette BLO 13, qui m'était sortie de l'esprit après avoir écrit ma contribution quelques mois plus tôt, et les deux publications plus classiques 21 et 34, si bien que j'ai d'abord évoqué la question sur Blogruz, pour une autre coïncidence. Le 20 mai, j'avais découvert en pleine nature, hors des chemins, cette pierre présentant une face remarquablement rectangulaire, en fait aussi proche que possible d'un rectangle d'or, or ma participation au recueil Rêves de Razès était une nouvelle où j'avais imaginé, 3 ans plus tôt, la découverte d'une stèle correspondant à un rectangle d'or.
  Ceci n'est donc apparu qu'en juillet sur Quaternité, d'abord sur ce billet, puis sur les suivants, avec divers approfondissements ébouriffants, mais je passe aux nouveautés amenées par les rébus de Perrot et le motif 13-21-1.

  J'ai d'abord vu ce motif comme 13-21-ONE, avec ONE=34, mais ceci peut concerner d'autres cas 13-21-34.
  Ce qui me frappe aujourd'hui dans ce volume n° 34 de l'Oeil du Sphinx, c'est que la pierre tombale de ma nouvelle L'enchanté réseau (en ligne ici) était si cruciale que j'avais inclus cette image dans le texte, suggérant ses trois dimensions comme la pierre ou "masse" du rébus de Perrot.
  La pierre dans ce rébus est entre le soleil et la lune, or les grands symboles du Soleil et de la Lune sur la pierre de Bollingen, commémorant pour Jung sa guérison de 44, m'avaient conduit à ceci :
- "Soleil" est en hébreu HMH, de valeur 53, et il y a 53 jours du 11 février, jour de l'accident de Jung, au 4 avril, début de sa convalescence et déclaration de la maladie de Haemmerli.
- "Lune" est en hébreu LBNH, de valeur 87, et il y a 53 jours du 4 avril au 30 juin, date approximative du retour de Jung chez lui et jour de la mort de Haemmerli.
  53 et 87 forment un couple doré, de même que Jung-Haemmerli (52/84 = 13/21)

  Le titre de ma nouvelle est l'anagramme de "Rennes-le-Château", et le texte de la pierre est l'anagramme de celui de la stèle de la marquise de Blanchefort ayant servi de support à une énorme manipulation qui a conduit aux plus folles spéculations.
  Mon image montrait REP CUMPAS (anagramme du PS PRAECUM original) dans un cartouche, or j'avais transformé le cartouche entourant le rébus ra-mass-is de Perrot en le hiéroglyphe PER, "maison" (renversement de REP, et il y a MAS dans CUMPAS).

  Je rappelle que le Rail Noir n° 1, Un assassin peut en cacher un autre d'Olivier Micha (février 2002),  a joué un rôle important dans l'approche du motif 21-1-13, or certains indices du roman montrent que l'auteur (MICHA=34 pour ce numéro ONE=34) peut y faire allusion à la région de Rennes-le-Château, alors que l'action se passe dans la région de Bordeaux.
  La ville la plus proche de RLC est Quillan à 8 km, or les deux quadruples crimes du roman frappent deux frères, comtes de Quillan. Les assassins sont un couple de fous, Pierre Guéry et Francine Bezu, or Le Bézu est un autre toponyme de la région.
  Bien entendu, ceci ne signifie pas que Micha ait songé spécialement à RLC, et il est curieux qu'il existe un village de l'Aisne du nom de Bézu-le-Guéry, mais pas de Quillan par là-haut, et le roman mentionne à diverses reprises les vins de l'Aude.

  La présence au Bézu d'un château templier a alimenté quelques spéculations liées à RLC, et c'est une curiosité en soi de trouver un autre personnage Bézu dans le best-seller Da Vinci Code, publié un an après le roman de Micha. Il est clair que c'est une référence implicite à RLC, car Dan Brown s'est inspiré de la "belle histoire" de RLC, et est venu à Rennes-le-Château en préparant son livre. Il apprécia si peu l'accueil qu'il y reçut qu'il se refusa à toute publicité pour la localité, mais y fit quelques allusions pour les connaisseurs, avec notamment l'assassinat de Jacques Saunière ouvrant le roman, écho au curé de RLC Bérenger Saunière, l'enquête étant menée par le commissaire Bézu Fache.
  Bérenger Saunière était aussi présent dans ma nouvelle jouant avec les anagrammes, sous le nom Ursin-Enée Bargère. C'était une référence à l'évêque de Bourges, et l'une des fantaisies du trio à l'origine de la manipulation RLC est ce Sceau de Salomon à l'échelle de la France, centré sur Saint-Ursin. Je rappelle mon ébahissement devant le château triangulaire de Montalbán, au coeur du Sceau de Salomon à l'échelle de l'Espagne imaginé par Sinoué dans les 34 chapitres du Livre de saphir

  L'évocation de Da Vinci me rappelle que dans ce billet d'août 09 essentiellement consacré aux approfondissements de ma nouvelle de l'OdS n° 34 j'avais abouti au site d'un certain Gaspard, envisageant que l'expression MONA LISA correspond, selon un alphabet latin réduit, aux valeurs 13-21.
  Gaspard remarque encore que SaLoMoN et MoNa LiSa ont les mêmes consonnes, ce qui justifierait ce Sceau de Salomon que je donnais dans le billet. J'y constate maintenant la ressemblance du faisceau central éclairci avec l'épée du diagramme précédent,  sans rapport explicite puisque Gaspard a éclairci cette bande pour faire apparaître ce qu'il assure être un visage d'enfant.

  J'avais été amusé par une réplique de l'édition française de Da Vinci Code, "Le Louvre, c'est pas la maison!", proférée juste avant l'entrée des héros dans la Salle des Etats où trône la Joconde, car LA MAISON est l'anagramme de MONA LISA.
  J'ai repensé à ceci lorsque le mot "maison" s'est imposé dans les récents billets, et au moment où je découvrais le motif 13-1-21 était annoncée la sortie prochaine du film Anomalisa, encensé par la critique. Si, selon l'alphabet réduit utilisé par Gaspard,
MONA-LISA = 13-21, alors
ANOM-A-LISA = 13-1-21

  Après ces développements sur ma publication "34" j'en viens aux "13" et "21".
  L'annonce de la BLO 13 dédiée à Jacques Perry-Salkow est arrivée au moment où je découvrais les châteaux de Wewel et Sisak matérialisant le jeu atbash biblique BBL-SSK, et j'ai été aussitôt frappé par le fait que Salkow était composé des mêmes consonnes que les châteaux. En convertissant en lettres hébraïques, cela donnait SLKB devenant par atbash BKLS, son renversement. Jacques composant des anagrammes et palindromes d'une rare qualité, auteur de plusieurs livres bien accueillis par le public, il m'a semblé devoir partir de ce jeu pour ma contribution.
  En hébreu, l'un des très rares mots offrant la même propriété est KPWL, kifoul, "double", permettant de composer ce carré SATOR qui par atbash deviendrait son autre forme attestée, ROTAS. L'ensemble peut constituer un énoncé valide, BKL SKPWL, LW PK-SLKW, "Par tout ce qui est double, à lui le flacon de Salkow".
  Comme ceci était un peu court, ma contribution (page 47 de la BLO 13) était complétée par une astérie palindrome, Sceau de Salomon poétique imaginé par un moderne Jérémie. Sachant que la BLO serait remise à son destinataire lors de la manifestation Retour de Babel, j'ai composé l'astérie de manière à y magnifier les lettres BABEL.
   Je n'avais alors aucune idée que ce même jour, 22 mai, seraient postés mes exemplaires d'auteur "21" et "34", et j'avais d'ailleurs oublié cette contribution lorsque j'ai reçu ces exemplaires, ou plutôt je ne considérais pas cette BLO comme une publication du même ordre.

  En 2011 m'est venue l'idée de regarder si Google donnait des réponses pour "בכל שכפול", "par tout ce qui est double", première partie du Sator palindrome atbash, et il y en a.  Je n'ai de connaissances qu'en hébreu biblique où j'avais utilisé l'adjectif כפול, kifoul, "double", précédé du relatif agglutiné ש, mais l'hébreu moderne connaît le substantif שכפול, shikpoul, "duplication", et בכל שכפול signifie "pour tout type de duplication", ce qui est tout à fait adapté pour un palindromiste et anagrammiste.
  Shikpoul est notamment employé pour désigner le double d'un jeu de clés. J'ai remarqué dans le second billet sur Le Livre de saphir que nous avions trois clés pour la porte principale de notre maison, deux estampillées Y00654, ce qui m'a rappelé la valeur 654 des lettres BBL-SSK, l'autre, le "double" ?, portant UN3, ce que j'ai rapproché de la quaternité 1-3 chère à Jung, en conflit sur ce point avec Pauli pour lequel un symbole de totalité devait être symétrique, tel le 3-3 du Sceau de Salomon.
  J'avais proposé pour concilier les deux théories le jeu atbash B(YT)-SMA.

  L'adjectif כפול, kifoul, "double", a pour valeur 136, ce que je n'avais pas à l'esprit lors de l'écriture de Rails magiques, où je remarquais l' égalité des couples Titre + Auteur pour les Rail Noir 13 et 21:
DEUILS DE MIEL + FRANCK THILLIEZ = 118 + 154 = 272
LIGNE DIX + ANNE PETER-SAUZIN = 84 + 188 = 272
  272 est le double de "double", כפול, de valeur 136 (je rappelle que c'est la valeur du célèbre duo Jung-Haemmerli, 52+84, qui a motivé ici l'obsession du rapport 52/84 = 13/21).
  J'y remarquais encore un écho entre les deux quadruples assassinats du Rail Noir 1, Un assassin peut en cacher un autre, et les deux séries de 4 meurtres de Double, Double d'Ellery Queen (1950), ayant par ailleurs un point commun avec le Rail Noir 13,
DOUBLE DOUBLE = DEUILS DE MIEL = 118,
et un autre avec le Rail Noir 21 (les titres des chapitres sont des dates).
  Double, Double serait en hébreu כפול, כפול, de valeur 272, et il y a un autre étonnant écho. Les particularités des Rail Noir 13 et 21, que je parie 272 € être uniques dans la collection, sont l'absence du chapitre 30 dans le 13 et la duplication du chapitre 6 dans le 21, or 30 et 6 sont les valeurs des lettres L-W, ו-ל, donnant selon l'atbash K-P, פ-כ, l'ensemble permettant de composer KPWL, כפול, "double".

  J'avais déjà relié ces particularités aux lettres hébraïques L-W, lues comme le nombre 36. J'avais pensé aux 36 Justes, 36 tsadiqim ou Lamed-Waw, (le nombre 36, ל"ו,  lu en toutes lettres), 36 Justes souvent mentionnés sur Quaternité, la dernière fois ici.
  J'avais alors oublié le mot kifoul, avec sa propriété "auto-atbash", KPWL devenant LWPK, propriété partagée avec un seul autre mot de 4 lettres en hébreu biblique, ÇDQH devenant HQDÇ, tsedaqa, "justice", "droiture", qualité des tsadiqim.
  Dans ce même billet où j'évoquais les 36 tsadiqim, je reliais aussi l'achat de notre maison aux 72 anges dune autre tradition juive, et m'étais fait la réflexion que 72 était le double de 36, sans l'écrire. Je reliais encore dans ce billet le jeu atbash BYT- SMA à l'oracle du pectoral qui aurait comporté 72 lettres, j'y reviendrai plus loin.

  Et ma publication "21", à savoir la revue Fleur de Lune n° 21 ? Mes amis de l'association Maurice Fourré m'ayant demandé quelque chose sur mes trouvailles fourréennes dans l'oeuvre de Fred Vargas, je leur avais dit de prendre ce qui leur convenait sur Quaternité, et l'essentiel venait du billet de mars 09, Jean-Baptiste 44°44' latitude nord. L'irruption de Fred Vargas sur Quaternité venait de son récent roman, débutant par l'énigme d'un mot écrit en cyrillique, Кислова, Kislova.
  C'est le second d'Adamsberg, Danglars, qui résout l'énigme car son oncle Slavko est originaire de Kislova, village de Serbie.V étant l'équivalent serbe du W polonais ou allemand, SLaVKo et KiSLoVa sont encore formés des consonnes de Wewel-Sisak ou Salkow.

  Je ne vois rien de neuf à ajouter sur ce dernier point, mais les variations autour de SLKB m'amènent à quelques considérations sur le nom complet de l'anagrammiste.
  Le billet Coeur primitif m'avait conduit aux hiéroglyphes  ib, "coeur",
et per, "maison", Ib et Per étant aussi les formes scandinaves des prénoms Jacques et Pierre, Jacques Perry?

  Le rabbin Aben ("pierre") Baruel émet dans Le Livre de saphir cette assertion originale :
Tu l'ignores peut-être, mais le hiéroglyphe égyptien du coeur est à la fois un vase et... un livre. Oui, un livre.
  Si le "livre" semble une invention de Sinoué, le "vase" est exact, me rappelant le PK SLKB de ma contribution, "flacon de Salkow", pakh qui peut aussi être "récipient", "vase".  C'est le renversement de KP, kaph, dont l'un des sens est "coupe", "vase". Nous tournons décidément en vase clos, en WASKLO...
  Si PK et KP forment un couple palindrome, c'est le cas aussi de BBL ("retour de Babel") et LBB, levav, "coeur". Je rappelle que BiBLe vient du grec biblia, "livres".
  Mes commentaires associaient ib  aux lettres hébraïques YB, qui par atbash donnent MS, les lettres de rangs 13-21. Je n'insistais pas alors sur leurs homologations à l'Eau et au Feu, or l'entretien avec Jacques signalé plus haut est complété par un entretien avec Etienne Klein, physicien coauteur d'un recueil d'anagrammes avec Jacques.
  L'entretien est suivi de quelques commentaires, le premier évoquant le tsérouf, procédé de l'exégèse juive, donnant quelques exemples d'anagrammes du premier mot de la Bible, Beréshit (je rappelle que ce mot débute par une lettre Bet anormalement grande, et que les seuls autres grandes lettres débutant des livres bibliques sont MSA, les lettres mères), dont
BRASYT = BRYT AS, ou
Au commencement = Alliance de Feu
  Une anagramme particulièrement réussie de Jacques est
Le commandant Cousteau = Tout commença dans l'eau
  Notre déménagement a permis de dégager deux livres qui soutenaient depuis plus de 20 ans une étagère, Alliance de Feu, commentaire de la Genèse, et La 12e planète, où un farfelu assure que la tour de Babel était un spatiodrome, et le mot SM présent dans le texte biblique un véhicule interplanétaire, équivalent du sumérien mu (de rangs 13-21 dans notre alphabet comme MS dans l'alphabet hébreu).

  J'en ai à peu près fini avec ces publications 13-21-34 autour du 22 mai 09, et j'en viens au billet du 12 décembre 09, relatant essentiellement ce qui s'était passé le 26 novembre précédent et la nuit suivante. Le 26/11 je suis grimpé sur la Roche-Coupée, entre Digne et Aiglun, pour faire des photos du rond-point dont mon gendre Seb avait dessiné le plan.  La nuit suivante j'ai fait un rêve où quelques mots revêtaient une extrême importance, SOURCE, FORM, DIE SALBE. J'ai noté ces mots au réveil, et ai cherché la signification du mot allemand dont je n'avais aucune idée, "pommade", "baume".
  J'ai remarqué l'anagramme SABLE, un mot qui m'avait préoccupé au début du mois car "sable" est en hébreu hol, qui a pour synonyme l'adjectif hol, "profane", or la racine grecque hol a donné l'anglais holy, "sacré". Là, Seb avait obtenu son motif de mandala en jouant avec des sables (ou plutôt des pouzzolanes) clairs et foncés. Etant donné que "sable" et "argent" désignent en héraldique les couleurs (ou "teintures") noir et blanc, et qu'en hébreu le mot "sable", HWL, se transforme via l'atbash en SPK, anagramme de KSP, "argent", j'ai construit avec ces lettres un Sceau de Salomon, inscrit dans le motif du rond-point créé en 2009 par mon gendre.
  J'ai utilisé ici les translitérations HOL-KSP, en partie en écho au jeu hol, "profane" ou "sacré", en partie parce que dans notre alphabet de 26 lettres HKL donne par atbash SPO, mais je ne reliais ceci aucunement à HOL, acronyme de House of Leaves, qui n'avait alors pas pour moi de rapport avec Jung ou la quaternité.
  Il en va tout autrement aujourd'hui, et le motif 21-1-13 est lié au document 046665 de HOL, comme au code 66654 permettant de lire NIGLA sur la stèle de dame NEGRE de BLANCHEfort (utilisée aussi pour ma nouvelle de l'OdS 34), comme à la voiture 5666 ** 04 vue à côté de la maison JUNG d'Aiglun, au-dessus du rond-point. Il y a NIGLA dans AIGLUN, et LAMAISON-JUNG est un autre 84-52 (et l'occasion de remarquer que 84 est aussi la valeur de WANMOR, le tag repéré vers la Baume, comme celle de NOSE WAG, tag vu le même jour par phrère Laurent).

  J'ai été ébahi en relisant Unter die Salbe d'y trouver un pélican, y figurant parce qu'il était peint par Basil Ede, anagramme de die Salbe,
  C'est 13 jours avant mon rêve "die Salbe" que j'avais posté le message 132101 sur le forum House of Leaves, le 14 novembre 09, évoquant le rébus Paix-Li-K'an de Perrot, en écho aux poèmes Pelikan de House of Leaves. J'avoue ne pas me rappeler si j'ai fait alors un lien entre le pélican de Basil Ede et celui de Perrot (je rappelle que j'ai publié le billet le 12/12, soit 28 jours après le 14/11, et que beaucoup de choses m'occupaient l'esprit).

  Les événements essentiels se sont produits les 26 et 27 novembre, or d'autres événements mémorables sont survenus les 26 et 27 novembre 2002, 7 ans plus tôt. Jean-Pierre Le Goff, né le 2 août 1942, est allé à Thoard, à 9 km au nord du rond-point de la Roche-Coupée, le 26/11/02, 22032e jour de son existence, pour y calligraphier les opérations détaillées ici. Il s'agissait de célébrer le nombre 216 associé par JPLG au dé, au hasard, et il était précédemment intervenu à Thoires le 20/09/01, son 21600e jour, et 216 jours plus tard à Thouars. Je l'avais accompagné à Thoard, et lui avais fait remarquer que 26/11 était composé des mêmes chiffres que 216, ce qu'il avait accueilli d'un air entendu, et je me demande s'il n'avait pas vu que son 22032e jour se factorise 102x216, ce qui est un réarrangement exact des chiffres de la date 26/11/02.
  JPLG a passé la nuit à la maison, et le lendemain je l'ai reconduit à Aix-TGV. En chemin je lui ai parlé de mes récentes trouvailles sur le nombre d'or chez Perec, et peu après il me fit arrêter car il lui semblait avoir vu un panneau "nombre d'or" au bord de la route. C'était bien le cas, et nous apprîmes ensuite qu'il s'agissait du nouveau nom de la maison que son constructeur Nathaël Moreau avait baptisée Ayguelune, nom encore lisible sur le panneau (voir le 4e volet des voyages aléatoires de JPLG).

  Aygue-lune signifie "eau de lune", soit "rosée", et je suis ébahi de trouver ces deux symboles équivalents des deux rébus de Perrot présents dans un même nom, et remplacés par "nombre d'or", avec notamment le symbole alchimique de l'or qui est le même que celui du soleil.
  Le nom Moreau est encore étonnant, puisqu'il peut contenir deux fois "eau", avec les 3 lettres finales et l'initiale qui est originellement "eau", avec entre les deux le mot "or", le nom se terminant par le symbole chimique de l'or, Au. Pour le breton Le Goff mor est encore la "mer".

  Voici maintenant un climax dont je n'avais aucune idée en commençant ce billet.
  J'ai vu il y a quelque temps que le mot gesalbt apparaissait dans Coran teint, mais il me semblait fort improbable que mon inconscient ait pu forger à partir de cet adjectif verbal le substantif die Salbe. Le rappel tout récent que j'avais eu entre les mains Coran teint 13 jours avant le rêve "SOURCE - FORM - DIE SALBE" (le message 132101 sur le forum HOL) m'a conduit à revoir le passage, et à découvrir que les mots "source" et "forme" s'y trouvaient dans les 4 phrases suivant "gesalbt".
  Je crois devoir citer l'intégralité du début du paragraphe page 280. Perrot contait d'abord comment il avait rencontré le 15 juillet 1965 le responsable des traductions françaises de Jung (il s'agit probablement de Roland Cahen), et s'était vu intronisé comme traducteur de Jung. Voici le passage, où j'ai coloré les mots clés:
  Jung avait commencé d'apparaître dans mes rêves: sa présence deviendrait plus intense et plus fréquente au cours des dix années qui allaient venir. Je me hasardai à confier un de ces songes. Et la réponse survint, imprévue: "Vous avez reçu l'investiture intérieure: je vous donne l'investiture extérieure. Vous êtes gesalbt (oint, sacré), comme disent les Allemands". Emanant de cette source, ces paroles étaient prodigieuses. Je connaissais suffisamment et l'histoire religieuse et celles des initiations pour savoir qu'un événement intérieur exige normalement d'être reconnu, à un moment ou à un autre, par un représentant de la "hiérarchie extérieure", afin d'être ratifié, concrétisé: ainsi le veut la loi de l'incarnation. C'est au fond un aspect de ce que Guénon appelle "la régularité initiatique". J'avais bel et bien trouvé ma place: l'alchimie et Jung me l'avaient montrée au-dedans, et maintenant on m'y installait suivant toutes les formes requises.
  Ainsi mes 3 mots sont présents, exactement ou sous des formes proches, au sein de 5 phrases totalisant 110 mots (ou 109 qui me serait plus significatif en comptant "au-dedans" pour un seul  mot). Ceci ne me convainc nullement que ce passage ait été une prémisse logique de mon rêve, mais il m'est évidemment impossible de le laisser de côté, tant la coïncidence est fabuleuse.
  De fait elle ne s'arrête pas à ces trois mots, car la "source" ne se contente pas de donner le sens immédiat de gestalbt, "oint", elle donne aussi son sens dérivé, "sacré", or HOL m'avait préoccupé pour ses sens de "sacré" en anglais et "profane" en hébreu. Par ailleurs la "source" donne ce mot d'après le rêve de Perrot.
  Reprenant mes interventions sur les forums, je découvre que c'est aussi le 14 novembre que j'en avais parlé sur Unus Mundus, dans ce message qui porte le n° 8364, un nombre pour moi significatif puisque 83-64 sont les valeurs de Sinoué-Halter (on sait l'heure). J'avais joint un Sceau de Salomon avec le triangle "sacré" pointant vers le haut, le "profane" vers le bas.
  Je signalais aussi que hol avait d'abord signifié "complet" en anglais, avant de donner holy, whole, heal, et ce même jour je donnais sur le forum HOL (House of Leaves) le message 132101 avec le Sceau Paix-Li-K'an, en indiquant que la racine des mots shalom et Shlomo avait trait à la complétude.
  Note du 5/8/2016: relisant ceci 9 mois plus tard, je réalise que la transcription SHALOM est l'anagramme de HOL-MAS. House Of Leaves est bien le MAS des feuilles... 

  En présentant plus haut le couple atbash HOL-KSP, "sable-argent" ou "noir-blanc", ou HWL-KSP en reprenant mes translitérations habituelles, j'avais laissé de côté la présence des lettres KPWL, "double", que j'avais renversées pour la BLO 13 en LW PK, "à lui le flacon", formule d'onction, et c'est à ce point vrai que le mot pakh, "flacon", n'a que trois occurrences bibliques, en deux occasions d'onction. L'une est en I Sam 10,1 et voici la traduction Luther du verset concerné:
Da nahm Samuel ein Ölglas und goß auf sein Haupt und küßte ihn und sprach: Siehst du, daß dich der HERR zum Fürsten über sein Erbteil gesalbt hat?
  Il s'agit de l'onction par Samuel de Saül, qui devient donc gesalbt... En hébreu, son nom SAWL se renverse en LW AS, "à lui le feu". Les deux autres occurrences sont en II Rois 9,1-3, et il s'agit de l'onction de Jéhu:
 und nimm den Ölkrug und schütte es auf sein Haupt und sprich: So sagt der HERR: Ich habe dich zum König über Israel gesalbt.
  Je mentionnais dans Unter die Salbe que l'ancienne orthographe de Öl, "huile", était Ohl, et que l'huile d'onction était en conséquence Salbohl.

  J'avais d'autres "9" en tête en débutant ce billet, juste après celui du 9 NOVembre, et je comptais le publier le 18, en le dédiant aux 36 ans ce 18 NOV de Seb (lequel avait donc 30 ans lors de l'inauguration du rond-point), mais l'écriture a traîné, jusqu'à ces découvertes sur Ayguelune et gesalbt le 24, éclipsant ce que je prévoyais ensuite. Les événements originels ayant eu lieu un 27 NOV (et notamment le 27 NOV 09), la date de publication s'est imposée.
  Je remarque la proximité de l'anniversaire d'Etienne Perrot, né le 29 novembre 1922, disparu le 17 décembre 1996 (Saint Lazare pour cet adepte de Sainte Chronicité, et je rappelle que le premier billet évoquant les rébus de Perrot était 44 coups de dés ressusciteront Lazare).