31.8.14

le chemin de la lumière


  174e billet de Quaternité, auquel je donne un titre de valeur 174, le titre du roman de Paul Halter auquel j'ai immédiatement pensé lorsque j'ai lu le 31/08/08, il y a exactement 6 ans, le roman de Gilbert Sinoué Des jours et des nuits. L'argentin Ricardo est obsédé par l'image d'une femme que divers indices le conduisent à aller chercher en Grèce, où il la découvre effectivement, en Crète, et il file quelques jours le parfait amour avec l'archéologue Dora jusqu'à leur disparition tragique en mer.
  De même dans Le chemin de la lumière, Michel retrouve en Crète la femme dont il rêvait, Andrée qui est devenue archéologue, mais d'autres circonstances tragiques les font disparaître, en mer encore semble-t-il.

  Ceci allait me conduire à l'échange Haemmerli/Jung = 84/52 = 21/13, et j'ai appris ensuite que le 31 août était le 21/13 du calendrier pataphysique. Je n'ai depuis manqué aucune occasion de publier un billet à cette date, mais ai sans connaissance de ce fait d'abord publié Des blancs et des noirs le 31 août 09, essentiellement consacré au téléfilm adapté du roman de Sinoué.

  L'argentin Ricardo de 1930 y est devenu le français contemporain Richard, Dora étant toujours grecque. Je ne sais comment il a pu m'échapper que RICHARD/DORA = 61/38, couple doré, alors que je me souviens avoir remarqué que l'actrice incarnant l'autre personnage important, la femme de Richard (innovation par rapport au roman), avait un nom doré, CLAIRE/NEBOUT = 48/77, ce qui m'avait fait m'intéresser à sa filmographie.

  Richard et Dora auraient pourtant eu de quoi me faire réagir, car ces noms sont étroitement liés à Ellery Queen. Le père veuf du personnage Ellery Queen est le lieutenant Richard Queen, tandis que la mère du principal auteur signant Ellery Queen, Frederic Dannay né Daniel Nathan, se prénommait Dora. Si je pense que la plupart des cas "dorés" que j'étudie ne résultent pas de calculs conscients de leurs auteurs, je reste dubitatif devant le cas Queen, tant les coïncidences, essentiellement fibonacciennes, sont nombreuses et convergentes.
  Mais, si je ne peux interroger Dannay, j'ai pu contacter divers auteurs "dorés", tel Bernard Werber qui m'a certifié qu'il n'avait pas baptisé 103 683e la fourmi héroïne de sa trilogie en pensant au nombre d'or, Phi=1,618033... ou phi=0,618033..., dont les 6 premières décimales correspondent à un arrangement logique des chiffres 103683.

  Précisément le précédent billet m'amenait à découvrir que l'héroïne humaine de La révolution des fourmis, Julie,  découvrait l'amour avec Ji-woong, formant un couple doré :
JIWOONG / JULIE = 93/57
  Si j'ai jadis raté le couple Richard/Dora, c'est probablement que je m'attachais alors d'abord aux relations individuelles. Ceci a évolué l'an dernier, spécialement lors de ma publication du billet du 31/8/13, Eve & Adam, lorsque je me suis avisé que ce mythique couple originel était doré :
EVE / ADAM = 32/19
  C'est à quelques jours près que j'ai découvert les harmonies Richard/Dora et Ji-woong/Julie, or
RICHARD + EVE = 61+32 = 93 = JIWOONG
DORA + ADAM = 38+19 = 57 = JULIE

  Parallèlement je découvrais aussi une harmonie à base des éléments 57-93 dans l'acrostiche de Only Revolutions, de valeur 393 répartie en 243-150. Tiens le 31 août est le 243e jour d'une année de 365, et mon sursaut révolutionnaire a débuté avec le billet Rêvolutions du 30 juin dernier, 181e jour de l'année qui m'a conduit à l'auteur MARK Z DANIELEWSKI = 181, l'auteur de Only Revolutions.
  Il m'est important que la valeur du titre La révolution des fourmis, 293, offre un excellent rapport d'or avec 181, et ceci m'a conduit fin juillet à une recherche sur GoogleImages "293 181", donnant d'abord des résultats concernant le micromètre Mitutoyo 293-181; ensuite viennent essentiellement des images de 293x181 pixels. La première qui a attiré mon attention est celle-ci :
  Elle provient d'un forum dont un sujet est consacré aux couples fameux, cette image montrant Elijah et Elena de Vampire Diaries, série TV de vampires pour les ados. Je ne l'ai jamais regardée, mais le nom Elijah excite ma curiosité, et j'apprends qu'il s'agit du vampire Elijah Mikaelson, interprété par
DANIEL GILLIES = 45/73, nom doré,
dont la voix française est
ARNAUD ARBESSIER = 59/96, autre nom doré.
  Je rappelle que la probabilité d'un nom doré est inférieure à 1 chance sur 30, et donc d'une telle rencontre à 1 chance sur 900. Il s'y ajoute d'autres échos :
- DANIEL = ELIJAH = ENOCH = REMI = 45, déjà remarqué.
- L'association d'un Daniel et d'un Mikael m'évoque aussitôt les 72 anges tirés des 3 versets de 72 lettres, et l'extraordinaire apparition par un procédé logique au 42e rang du nom Michael, l'ange non nommé dans ce passage, et au 50e rang du nom Daniel, dans le livre duquel est effectivement nommé le prince des anges.
- 59-96 est apparu doublement dans Le dernier homme bon, ce dernier étant Niels Bentzon (59/96), tandis que l'avant-dernier est Tommaso (96) dont Niels (59) n'a pu empêcher la mort à la gare Santa Lucia, "sainte lumière"...
- J'ai déjà eu affaire aux vampires avec le descendant d'Arnold Paole dans Un lieu incertain, tueur de vampires historique, participant néanmoins au tic de Vargas de nommer ses criminels Roland-Ronald-Lorand-Arnold.

  Ceci me conduit à enquêter plus avant sur Vampire Diaries, et découvrir que Elijah est apparu dans sa deuxième saison, dont un autre personnage est la louve-garou Julia (Jules en VO) interprétée par Michaela McManus.
  J'ai particulièrement recherché des personnes réelles réunissant les valeurs 52 et 84 de Jung et Haemmerli, et le seul cas immédiat jusqu'ici est celui de Michaela McManus, avec une circonstance exceptionnelle.
  Son rôle essentiel a été celui du procureur adjoint Kim Greylek dans la saison 10 de New York unité spéciale, où elle prend ses fonctions le 8 septembre 2008 qui est aussi le premier jour de l'an 136 de l'ère pataphysique, le jour où j'ai découvert l'harmonie quintessentielle de la vie de Jung autour du 4/4/44, le jour où il aurait échangé son destin avec celui de son docteur, Haemmerli, avec
JUNG HAEMMERLI = 52+84 = 136.

  La louve-garou Julia apparaît dans l'épisode 2/11 diffusé le 9/12/2010, By the Light of the Moon, que j'ai visionné pour voir si Elijah et Julia figuraient dans une même scène. Ce ne semble pas être le cas, et je n'ai aucune envie de poursuivre avec les épisodes suivants.
  Une curiosité est que le scénariste de l'épisode est Mike Daniels, qui se mariera quelques mois plus tard avec Michaela (mais ils se connaissaient avant). Que de Michel et de Daniel...
  La fiche IMDb de l'épisode lui attribue 15 personnages principaux, interprétés par 15 acteurs dont 5 ont des noms dorés. Michaela et Daniel apparaissent ensemble, rangs 12 et 13:
...
...
  Ce sont en outre deux des trois personnages à n'être identifiés que par un prénom. Les autres acteurs dorés sont, aux rangs 5-6-10:
   ...
...
Bonnie Bennett (as Katerina Graham)
...
Alaric Saltzman  (as Matt Davis)
  Sara Canning (43/71) et Matthew Davis (90/55), et il faut prendre la forme Katerina Graham (79/48) qui m'est évocatrice, car l'adaptation TV de Des jours et des nuits a ajouté une relation triangulaire à l'intrigue originale, avec la femme de Richard, interprétée par Claire Nebout (48/77), s'interposant entre lui et Dora, interprétée par Caterina Murino, tandis que lorsque Michel arrive en Crète il trouve la fille de ses rêves fiancée à Graham Morrisson.
  Il y a 17 noms d'acteurs avec les variantes, et 16 noms de personnages avec un double rôle pour le personnage principal, Elena qui est un avatar de Katherine Pierce ayant vécu 150 ans plus tôt. C'est un nom doré, 91/56, qui m'est évocateur des coïncidences 56/91 notamment associées à Marina Sloty.
  Comme 3 de ces 16 noms sont un seul prénom, inutilisable, la liste compte 30 noms utilisables, avec 6 noms dorés. Il se trouve que la distribution de Twilight compte 15 personnages principaux, et 30 noms utilisables dont un seul est doré (Esme Cullen = 42/67), correspondant idéalement à la probabilité calculée d'environ 1 chance sur 30.

  Je passe sur le détail des calculs de la probabilité d'avoir 6 noms dorés parmi 30, soit environ 1 chance sur 3000, ou de celle d'avoir 5 noms dorés parmi les 17 noms d'acteurs, 1 chance sur 40000, car il y a pour moi bien plus significatif. Les deux rôles principaux de Vampire Diaries sont Elena et Stefan, autre vampire qu'elle a d'abord aimé avant d'être séduite par Elijah dans la seconde saison. C'est entre le couple qu'apparaît un rapport doré,
ELENA GILBERT = 110
STEFAN SALVATORE = 178
rapport excellent puisque 110/178 = 55/89, Fibonacci, et qui va bien au-delà de l'approximation du nombre d'or car j'ai découvert à l'occasion de mon mariage en mars que dans Noce de Kmar Bendana & Noureddine Mechri, les lettres différentes des noms des mariés correspondent aussi à des doubles Fibos,
KMARBEND = 68
NOUREDIMCH = 110
alors que Perec avait inscrit sur ses brouillons les doubles Fibos correspondant aux rangs des strophes du poème, composé précisément à partir des contingents de lettres des noms de ses amis tunisiens, notés pour chaque strophe; en face des deux dernières strophes étaient inscrits 68 et 110.
  Comme kmar et nour signifient "lune" et "lumière", associés en un seul mot en anglais, j'ai  procédé à une recherche d'images qui m'a mené à une autre série de vampires pour ados, Moonlight, dont le couple vedette est interprété par des acteurs prénommés
ALEX = 42
SOPHIA = 68
42 et 68 étant encore des doubles Fibos, suivis par 110 et 178 correspondant au couple vedette de Vampire Diaries. La distribution de Moonlight donnée ici livre 11 noms d'acteurs, leurs voix françaises et leurs rôles, soient 33 noms, parmi lesquels un seul encore est doré, conformément à l'espérance attendue (mais c'est un parfait Fibo, CARL DAVIS = 34/55).
  J'ai vu dans The Golden Summer, le roman très chiffré que Queen a écrit sous son nom de naissance Daniel Nathan, un schéma 178-110-178.

  Les fictions vampiriques connaissent un certain engouement. Comme ce n'est pas ma tasse de thé, je n'ai guère envie d'approfondir, et tout ce que je peux dire est que ce sont des hasards qui m'ont mené à Moonlight et Vampire Diaries, et je n'imagine guère d'autres couples de doubles Fibos dans d'autres séries vampiriques, quoique le genre prolifère (merci aux amateurs de me contredire éventuellement).
  Ces coïncidences m'incitent néanmoins à réfléchir (...) sur le mythe, essentiellement une quête d'immortalité impliquant le sacrifice d'autres personnes. Ceci peut rappeler l'échange Jung-Haemmerli, où Jung a peut-être gagné une tranche de vie de 17 ans grâce au "sacrifice" de son docteur.
  Le vampire est souvent séduisant, comme le sont ses créatures aux lèvres gorgées de sang, ayant conduit au mot "vamp" pour les femmes fatales. Une étrange corrélation numérique apparaît:
VAMP / VAMPIRE = 52/84 = JUNG / HAEMMERLI
d'où la seule actrice 52/84, un brin vamp, était bien choisie pour Vampire Diaries.

  VAMPIRE est donc un mot de 7 lettres se répartissant en VAMP-IRE = 52-32, partage d'or idéal. Un autre partage d'or idéal apparaît pour RICHARD, RICH-ARD = 38-23, et dans le roman original Des jours et des nuits les héros semblent condamnés à une malédiction éternelle : ils connaissent un amour d'une rare intensité, mais sont vite victimes d'une catastrophe, puis se réincarnent ailleurs à une autre époque.

  Je suis arrivé à Vampire Diaries via le couple doré 293-181, or la page Wiki anglaise donne 112 épisodes à la série, en comptant le premier épisode de la 6e saison diffusé le 2 octobre prochain, dont le titre est déjà annoncé, I'll remember. 112 est le terme précédant 181-293.
  C'est l'acteur Daniel Gillies qui a d'abord attiré mon attention, pour son rôle Elijah. Mon intérêt s'est précisé avec la présence de Michaela McManus, interprétant Jules:
ELIJAH+JULES = 45+67 = 112
  Le premier épisode où apparaît Jules est By the light of the moon, avec les deux mots moon et light en écho à Moonlight et Kmar-Nour.

  C'est la composition pour mon mariage d'un poème sur le modèle de l'épithalame de Perec qui m'a conduit à découvrir enfin les valeurs 68-110 correspondant aux dernières strophes Kmar-Nour. J'ai eu soin d'y faire figurer les mots "lune" et lumière", et ce dernier mot y joue un rôle particulier, car c'est le dernier d'une strophe pour Anne-Marie,
dame Marie, accède ainsi ma mer
ce sera un chemin de sa lumière

et je m'étais donné pour contrainte d'introduire chaque lettre d'un nom absente de l'autre dans le dernier mot de chaque strophe, ainsi Anne reçoit ici mon L, dans une expression évidemment inspirée par le roman de Halter.
  J'ai appris en mai qu'en énochien, langue d'Adam et d'Eve selon John Dee, la lettre L aurait eu pour nom ur ou our. Ce mot signifie "feu" et "lumière" en hébreu, objet de plusieurs billets à partir de Norwegian Gud qui débutait par Michaela McManus. Comme l'allemand LICHT = 52 = JUNG, j'ai remarqué que Jung était né un 26 juillet, 207e jour de l'année (et sainte-Anne), 207 valeur de l'hébreu our.

  En reprenant le billet Chrysogamie, j'y retrouve que les lettres données par Anne étaient dans l'ordre A-N-D, ce que j'avais oublié lorsque j'ai étudié l'acrostiche de Only Revolutions où un triple and constitue l'élément doré équilibrant le couple Sam-Hailey. Cet acrostiche peut correspondre à différents états du mot de Fibonacci, la suite OEIS 5614, et j'avais encore oublié que cette suite avait été diversement convoquée à l'occasion de notre mariage.
  174 billets, souvent copieux, ça commence à faire beaucoup, malgré d'inévitables redites, d'autant que mes recherches en principe non jungiennes semblent maintenant aussi concernées.
  Les oublis peuvent aussi jouer dans l'autre sens, et je croyais avoir mentionné, mais il n'en est rien, que le numéro de Thrilling Wonder Stories débutant par The Golden Spiral de Theodore Sturgeon s'achevait sur une nouvelle d'un autre Theodore, Cogswell, The Masters, imaginant l'extermination totale de l'humanité par des extraterrestres, le seul survivant étant un vampire qui s'adapte en se repaissant du sang vert des nouveaux occupants.

  J'ai tôt remarqué que CHEMIN = 52 et LUMIERE = 83 formaient un couple d'or, et je transformerais bien le titre de Halter en quelque chose d'idéalement doré. Je suis assez tenté par cette formule ténébreuse, employant le préfixe privatif a- :
L'a-chemin (65) de l'a-lumière (105)
pouvant faire écho au couple A-lex (sans-loi) et Sophia, mot dans lequel pourrait se lire le renversement de phôs, "lumière" grecque.


  La trituration du titre m'a fait passer par l'alphabet latin, ce qui  donne
LECHEMIN + DELALUMIERE = 66 + 100
et selon le découpage voyelles/consonnes
EEIEAUIEE + LCHMNDLLMR = 64 + 102
  66-100 m'évoque au premier chef le dernier Prélude-Fugue du second volume du WTC ou Clavier Bien Tempéré en anglais; j'ai fait précisément le 31 août 2012 un parallèle avec l'autre WTC, ou Twin Towers = 66-100 également.


  Je n'y insiste pas, car 102/64 offre un rapport plus immédiat avec la notion de "couple idéal" abordée dans ce billet (et 102/64 se simplifie en 51/32, alors que le billet précédent évoquait la suite de Recamán, classée 5132 par l'OEIS.)
  Tomieslav Lapnus, personnage central de mon roman Sous les pans du bizarre, est un exalté obsédé par les rapports chiffrés, inspiré avec un peu d'exagération par moi-même. Il doit en fait son nom à sa femme, anagramme d'Arsène Lupin:
IRENE LAPNUS = 51 83
  Je ne m'intéressais absolument pas, l'été 99, au nombre d'or et n'avais aucunement conscience d'avoir forgé ainsi un nom doré particulier, car correspondant par ailleurs à l'angle de 51.83° dont le cosinus est phi (0.618033...). Particulier encore en ce qu'il appartient à la série 19-32 (Adam-Eve)-51-83 (Irène-Lapnus ou Homo sapiens)-134-217 (le partage des 26 lettres de l'alphabet en les 10 plus courantes ESARTINULO et les 16 autres, magnifié par Perec dans Alphabets, avec encore un découpage 51-83 en voyelles/consonnes, AEIOU/LNRST).
  J'indiquais dans le billet précédent que 5132 m'était particulièrement significatif parce que non seulement 51/32 était un couple doré, mais aussi son renversement 23/15. La suite 1-7-8-15-23 se poursuit par 38-61, soit le couple Dora-Richard de Des jours et des nuits.
  Lorsque j'ai fait le lien en 2005 entre Irène Lapnus et l'angle de 51.83° dont le cosinus est phi, je me suis émerveillé que le renversement 38.15 soit proche de l'angle complémentaire 38.17° dont c'est cette fois le sinus qui est phi. Je note aujourd'hui que 15/38 est une approximation de phi2 (alors que 51/83 est une approximation de phi). Autre curiosité :
sin(38.15) = .6177 ≈ phi, et selon cette approximation
phi2 ≈ sin(38.15)2 = .61772 = .3815

  J'avais hésité entre Irène et Reine, évoquant plus immédiatement mon auteur favori Queen, et
TOMIESLAV LAPNUS = 199, au prénom choisi chez Queen pour obtenir la valeur de Raymond Roussel, autre auteur favori.
  Comme le nombre 365 était au centre des préoccupations de Lapnus,no code in the Spanish translation j'avais souhaité obtenir ce nombre en ajoutant à 199 le nom de jeune fille de l'élue. Roussel ayant eu pour amie officielle Charlotte Frédez, Il manquait à Irène Frédez 51, valeur de Irène, et je suis finalement parvenu au nom
Irène Deferzenier = 166 en ajoutant à l'anagramme DEFERZ le renversement de REINE. J'appris ultérieurement que ferz ("vizir") était le nom persan de la pièce correspondant à la reine au jeu d'échecs.
  Mais c'est 7 ans après, en 2006, que je me suis avisé que
CHARLOTTE FREDEZ = 102+64 = 166,
et donc que le jeu que j'avais imaginé reflétait une réalité insoupçonnée.

  Si donc j'identifiais le couple Tomieslav-Irène à mon couple avec Anne-Marie, avec laquelle je vivais depuis 20 ans, nous n'envisagions alors aucunement une légalisation de notre union. Le mariage s'est cependant imposé comme solution la plus pratique à divers problèmes qui ne concernent que nous, et ce fut chose faite le 15 mars dernier.
  Anne envisagea ensuite de prendre désormais le nom Durand-Schulz, ce qui me fit calculer
ANNE-MARIE DURAND-SCHULZ = 231
qui avec le 134 de mon REMI SCHULZ donne encore le fatidique 365.
  Ainsi le couple Irène-Tomieslav m'avait été inspiré partie par Charlotte-Raymond, partie par mon propre couple, et ces deux sources permettent de parvenir à d'immédiats 365 dans des conditions presque identiques. Je mentionnais sur la page précitée la coïncidence avec Anne-Charlotte Rémond, dont la première partie du prénom fait maintenant écho à Anne-Marie, que j'appelle Anne.
  De plus, Anne-Marie Durand-Schulz compte 21 lettres, de valeur 231 correspondant à la somme des nombres de 1 à 21, et j'avais rencontré la même propriété  pour la réunion de deux personnages de Leblanc, Serge Rénine (119) et Jim Barnett (112), ayant en commun d'avoir été imaginés bien distincts d'Arsène Lupin (134), mais que Leblanc a dû identifier à Lupin seul apprécié de son public.

  Me souvenant qu'Anne est née un 18 mai, 138e jour de l'année, ce qui m'a conduit à lui offrir en 2007 Palmes d'or à Anne, 138 anagrammes de Pamela Anderson (138), je remarque que de même que 293 mène à 181, via DEUX+NEUF+TROIS, 138 mène à 174 (UN+TROIS+HUIT), le chemin de la lumière...


  Je reviens au logo de l'OEIS et à la suite 5132, inscrite en spirale autour des lettres OEIS, que j'ai lues en spirale OISE, en songeant au pic d'Oise étroitement lié pour moi à La révolution des fourmis dont la lecture m'a plus ou moins directement conduit à publier ma première suite sur le site OEIS.
  Une lecture maintenant verticale de ces lettres mène au mot OIES, dont l'association avec 51/32 m'évoque aussitôt un roman de 1995, Le massacre des innocents de JJ Reboux (prix 813 en 1996).
  Son intrigue complexe couvre trois affaires enchevêtrées, dont celle de l'Antimitre, mouvement anticlérical qui commet divers attentats dans des églises de province, accompagnés de cadavres d'oies, avant de s'en prendre à Paris, en communiquant à la presse la formule L'oie porte la poisse dans Paris, accompagnée d'une répartition spiralée de la capitale en 64 cases:
  Les indications à gauche viennent des enquêteurs, qui ont découvert que la "poisse dans Paris" cache le mot PAROISSE, et que le schéma correspond à une répartition des 102 paroisses de Paris en un jeu de l'oie de 64 cases. Le jeu consiste pour l'Antimitre à prendre la valeur de chaque lettre de PAROISSE, et à commettre un attentat dans la case correspondante, selon les règles du jeu classique. Les premiers attentats sont véniels, des cadavres d'oies déposés dans les paroisses des cases 16 (P), 17 (A) et 35 (R), puis s'aggravent avec la destruction de  l'orgue de St-Pierre-de-Chaillot en case 50 (O) et des hosties au cyanure à ND-des-Victoires en case 59 (I).
   Selon la règle du jeu, les deux coups suivants de 19 cases (S) renvoient aux cases 50 et 59 déjà visitées, et les 5 cases du E final de PAROISSE permettent d'atteindre la case 64, le château de l'oie qui est en l'occurrence ND-de-Paris. L'autorité panique car dans quelques jours, le 18 décembre, SS le pape en personne doit y célébrer une messe exceptionnelle, mais le jeu de l'oie était un leurre de l'Antimitre destiné à détourner l'attention du lieu réel où elle comptait frapper ce 18 décembre.

  J'avais été frappé par ce jeu des OIES unissant les nombres 102 et 64, car le nombre moyen de paroisses par case est 102/64 ou 51/32, rapport d'or idéal, la spirale étant par ailleurs volontiers convoquée par les amateurs du nombre d'or. La coïncidence avec la spirale de la suite 5132 autour du sigle OEIS est fabuleuse.

  J'avais encore remarqué que le nombre 102 des paroisses parisiennes, relevé par Reboux dans un document réel, correspondait à la valeur du mot PAROISSE. Je n'étais alors pas concerné par le calendrier pataphysique, débutant le 8 septembre, dans lequel le 18 décembre est le 102e jour de l'année, jour donc où est menacée la 102e paroisse de la 64e case (JOUR=64). Les pataphysiciens sont de notoires amateurs de spirales (qu'ils nomment plutôt gidouilles).

  Le 27 août, jour où j'ai commencé à parler de l'écho des OIES de Reboux avec l'OEIS, j'ai interrompu ma rédaction pour me rendre au marché de Digne. En chemin j'ai remarqué une curiosité : dans un ciel très bleu un petit nuage dominait exactement le sommet du pic d'OISE; il n'était déjà plus aussi frappant lorsque j'ai sorti mon appareil, et presque entièrement dissipé une minute plus tard.

  L'affaire des oies sanglantes déposées dans des églises parisiennes selon un codage alphabétique m'évoque aujourd'hui Serial eater, de Tobie Nathan, où un tueur illuminé dispose dans d'autres églises des morceaux de ses victimes de manière à former des lettres hébraïques, composant une formule biblique.
 Le parcours du tueur s'achève à Lamorlaye, dans l'OISE...

2.8.14

Sloane Superman

à JP

  2 août : c'est le samedi 2 août 2008 que j'ai trouvé sur le marché de Digne Les silences de Dieu, de Gilbert Sinoué, auteur dont je n'avais jamais rien lu. Un "polar métaphysique" avait de quoi me séduire, surtout que je devais découvrir en le lisant le jour même que la solution de son énigme principale était le nombre d'or, 1,618, se répartissant à parts égales, 0,809, entre Dieu et son jumeau complémentaire indissociable, Satan.
  Un partage du nombre d'or en parts égales est fort discutable, et Sinoué semble avoir utilisé dans ce roman divers thèmes arithmologiques sans affinité particulière pour la question. C'est néanmoins ce livre qui est la première étape clairement identifiable du processus qui me mènerait à l'intuition du 8 septembre suivant sur l'échange Jung-Haemmerli, où je découvrirais ensuite diverses possibilités d'implication du nombre d'or.

Et le désir s'accroît  Toujours est-il que cette lecture me fit lire d'autres Sinoué, suivant les disponibilités de ma médiathèque, et ainsi découvrir son roman jungien, Des jours et des nuits, où Jung est d'ailleurs présent en tant que personnage.
  Son héros y part en Crète pour y trouver la femme de ses visions, et j'ai été surpris des multiples échos avec les polars minoens de Paul Halter, notamment Le chemin de la lumière où cette femme est aussi archéologue, et où le couple disparaît à la fin du livre.
  Je suis revenu à maintes reprises sur les suites de mes cogitations Sinoué-Halter (on sait l'heure), m'ayant conduit à l'intuition sur un partage idéal de la vie de Jung, mais voici du neuf : 
LES SILENCES DE DIEU = 170
LE CHEMIN DE LA LUMIERE = 174

  J'ai publié le matin du 30 juin dernier le 170e billet de Quaternité, auquel j'ai donné le titre Rêvolutions de valeur 170, et j'ai juste après approfondi un problème numérique soulevé lors de l'écriture du billet, ce qui m'a conduit les jours suivants à découvrir une suite numérique dont les deux premiers termes sont 4 comme Quaternité et 170, somme 174...
  Le billet précédent, L'affaire Luther Caleb, était principalement motivé par un roman imaginaire au centre de La vérité sur l'affaire Harry Quebert, fort proche d'un titre de Queen :
  Ce roman imaginaire signé Harry L. Quebert était en fait l'oeuvre de Luther Caleb, également peintre sigant ses toiles LC, ce qui m'avait permis un parallèle avec mon ami peintre
LAURENT CLUZEL = 91+79 = 170
signant ses toiles 123,
UN DEUX TROIS = 35+54+81 = 170,
car HARRY L QUEBERT = 70+12+88 = 170.
  J'avais probablement calculé la valeur des titres, comme
THE ORIGIN OF EVIL = 174,
mais ne connaissais pas alors la suite dont les deux premiers termes sont 4 et 170.

  Les termes de cette suite s'expriment en base L(n), nombre de Lucas, par des nombres de 4 chiffres identiques, chaque chiffre étant F(n), nombre de Fibonacci. Je l'ai soumise à l'OEIS où elle est maintenant répertoriée sous le n° A245323, avec l'explication du "truc", enfin découverte.

  La lecture des Silences de Dieu m'a été riche en échos. Le nombre d'or bien sûr, mais aussi cette histoire d'anges assassinés dont certains viennent de la liste de 72 anges établie par un procédé logique à partir des 216 lettres des versets d'Exode 14,19-21. J'avais appris 9 mois plus tôt que Werber ignorait ce mode de formation, et que c'était par hasard qu'il avait parlé de ces anges à la section 216 des Thanatonautes, hasard venant magnifier la première répartition connue des 216 lettres en 72 noms trilittères, page 216 de l'édition de référence du Zohar.
  Werber aussi a évoqué le nombre d'or, d'abord dans La révolution des fourmis, en partie responsable de mon titre rêvolutions. J'ai commencé ce roman le 23 octobre 2007, en montant pour la première fois au pic d'Oise, un petit sommet (1140 m) proche de Digne que je n'avais pas encore eu l'occasion d'escalader. La découverte de la structure palindrome du roman lors de l'ascension m'a tant marqué que je balade désormais chaque 23 octobre (ou aux environs) de ce côté. 
  Le 2 août de ma découverte et lecture des Silences de Dieu m'est aussi significatif, car anniversaire de Jean-Pierre Le Goff, lequel m'a aiguillé vers le nombre d'or, objet d'un beau hasard lorsque nous sommes "allés à Thoard" (le pic d'Oise est entre Digne et Thoard).
 
  Le pic d'OISE est donc étroitement lié pour moi à La révolution des fourmis, qui m'a plus ou moins directement conduit à publier ma première suite sur le site OEIS, dont je remarque qu'une lecture en spirale du logo permet de lire OISE.
  Le logo ci-dessus est celui du site wiki de l'OEIS, où les 4 lettres figurent à l'intérieur d'une spirale correspondant à la suite de Recamán, classée 5132 sur le site. Ceci m'inspire divers commentaires :
- la suite débute par 0, 1, 3, 6, ce qui m'évoque le nombre 136 (c'est le premier jour de l'an pataphysique 136 que j'ai découvert l'équilibre de la vie de Jung autour du 4/4/44, jour de l'échange JUNG-HAEMMERLI = 52+84 = 136.
- les 14 termes donnés de la suite fournissent la somme 151, valeur du mot REVOLUTION.
- c'est une révolution dextrogyre qui permet de lire cette suite, à partir de 0-1, tandis que c'est une révolution sénestrogyre qui permet de lire OISE, à partir de O-I; le roman de Werber permet aussi de lire une double révolution, celle des Doigts en quelque sorte inversée par rapport à celle des Fourmis.
- le numéro 5132 de la suite m'est évocateur car mes recherches sur les couples dorés palindromes ont commencé par les nombres à 2 chiffres où le cas le plus immédiat est 51/32 et 23/15, partages dorés de 83 et 38.

  Chaque page de l'OEIS annonce actuellement un événement : le 10 octobre prochain sera célébré le 50e anniversaire de l'OEIS et les 75 ans de son créateur, Neil Sloane, né le 10/10/1939. Ce n'est en fait qu'en 1996 que son Encyclopedy of Integer Sequences est devenue On-line, mais Sloane collationnait ces suites depuis 1964, publiant un premier recueil de 2372 suites en 1973, puis un second de 5488 suites en 1995.
  Je remarque ce nombre 5488, car 54/88 est un couple doré, se simplifiant en 27/44, alors que l'autre couple doré palindrome à 2 chiffres est 72/44 et 44/27.

  Neil Sloane est encore un nom doré,
NEIL SLOANE = 40/66,
partage idéal de la somme 106 correspondant notamment au couple honoré dans le titre de mon 171e billet, alphabet, puzzle, de valeur 65/106. Comme le présent billet est mon 173e, j'ai plutôt pensé à utiliser par exemple Sloane associé à un mot de valeur 107, et un rapide survol de ces mots m'a fait remarquer aussitôt SUPERMAN, alors que j'ai intitulé mon billet du 11 octobre dernier, lendemain de l'anniversaire de Sloane, Sunshine Superman, hommage à Xul Solar, alias Alejandro Schulz Solari.
  Il était question d'une Anglo-American Encyclopedia dans ce billet (Sloane est un mathématicien britannico-américain), et de la Révolution psychanalytique de Marthe Robert.
  Je vois sur la page wikipédia que Sloane est aussi amateur d'escalade, il serait bienvenu au pic d'Oise...
  Tiens, le 10 octobre est le 19 vendémiaire du calendrier républicain, jour du tournesol, plante à double révolution éminemment fibonaccienne.
  Le 10/10/10 m'a été l'occasion d'une création poétique offrant des aspects palindromes et de la publication de ce billet.

  La profusion récentes des coïncidences "révolutionnaires" m'a conduit à tenter de reprendre Only Revolutions, de Danielewski, dont j'ai un exemplaire acquis d'occasion que j'ai ensuite découvert signé par l'auteur le 3 octobre 2007, 20 jours avant ma découverte de La révolution des fourmis.
  Hélas l'écriture de ce livre fascinant par sa forme m'est toujours inaccessible, mais l'une de ses caractéristiques révèle quelque chose de fascinant. Je rappelle que le livre se compose de 360 pages, chaque page contenant 360 mots répartis en 4 secteurs de chacun 90 mots. Il faut retourner le livre pour lire deux des secteurs. Les deux secteurs principaux content la même histoire, vue par ses deux protagonistes Sam et Hailey. Une page sur 8 (dans l'un des sens de lecture) débute par une lettrine, composant un message construit avec les mots SAM AND HAILEY.
  Une première curiosité est que
SAM AND HAILEY = 33+19+60 = 112 = DANIELEWSKI
  J'avais probablement vu ceci fin 2007 lors de ma découverte de l'auteur, mais je n'avais pas analysé alors la totalité de l'acrostiche, formé de 3 fois SAM AND HAILEY AND pour l'un des récits, et 3 fois HAILEY AND SAM AND pour l'autre. Dans les deux cas 12 mots et 45 lettres de somme 393, et le Gématron révèle une césure d'or parfaite après 7 mots et 27 lettres
SAM AND HAILEY AND SAM AND HAILEY = 243
AND SAM AND HAILEY AND = 150
  La première partie est composée de 2 SAM-HAILEY (=93) et 3 AND (3x19=57), la seconde d'un SAM-HAILEY et 3 AND, ces groupements de valeurs 93 et 57 étant aussi en rapport d'or optimal. Ceci signifie que l'acrostiche tel qu'il est réalisé dans chacun des deux récits peut correspondre à une quine de termes 57-93-150-243-393.
  Les conséquences sont encore vertigineuses :
- Le nom complet de l'auteur MARK Z DANIELEWSKI forme lui-même une quine, dont le premier terme est le cinquième d'une suite additive débutant par
(1-8-9-17-)26-43-69-112-181-...
- La nouvelle quine est associée à ce nom puisque HAILEY AND SAM = DANIELEWSKI.
- Chaque terme de la nouvelle quine est divisible par 3, menant à 19-31-50-81-131, dont le premier terme est encore le cinquième d'une autre suite additive débutant par
(2-5-7-12-)19-31-50-81-131-...
  L'écriture du billet Rêvolutions m'a précisément conduit à rapprocher ces deux suites, chaque terme de la première s'obtenant en additionnant un terme de la seconde au terme situé deux rangs plus loin (26=7+19, 43=12+31); la même propriété réunit les suites de Fibonacci et de Lucas, les deux suites additives les plus étudiées.
- Attendu que dans un sens de lecture les 15 premières sections de Only Revolutions forment l'acrostiche SAMANDHAILEYAND, il y correspond dans l'autre sens de lecture les 15 dernières sections du second récit faisant rencontrer successivement les lettres DNAMASDNAYELIAH, l'important me semblant le renversement de AND en DNA qui évoque aussitôt en anglais Desoxyribo-Nucleic Acid, notre ADN, mais l'acronyme DNA prévaut dans les milieux scientifiques quel que soit le langage utilisé.
  Le DNA est une double spirale, une double révolution, et mieux encore sa structure est antiparallèle : un brin est porté par une chaîne de sucres-phosphates dans le sens 3'-5', l'autre brin dans le sens 5'-3'. Je remarque que la date de naissance de DANielewski est un 5 mars (1966), 3/5 à l'américaine, 5/3 pour nous...

  D'autres commentaires sur ces deux quines viendront plus tard. Je me permets encore de souligner que je n'ai pas rencontré d'autre nom présentant une harmonie du type MARK Z DANIELEWSKI, si particulière que je n'imagine guère une autre occurrence spontanée. Il est donc tout à fait ébouriffant de trouver une quine similaire dans cet acrostiche immédiat. Je rappelle que House of Leaves contenait diverses allusions aux spirales d'or et au codage alphabétique ordinal, et qu'un personnage de Only Revolutions se nomme dans son premier avatar Viabobonacci, qu'on peut suspecter inspiré par Fibonacci.

  J'ai transmis ces infos à un forum spécialisé, en espérant que ceux qui arrivent à lire Danielewski y donneront quelques approfondissements.
   Werber est plus facile à lire, et j'ai relu sa trilogie des Fourmis, riche de quelques années d'investigations jungiennes approfondies.
  Ainsi je n'avais pas en 2007 de raison de remarquer les noms Jonathan et Lucie du couple Wells qui vient emménager dans la maison d'Edmond Wells, et se perdre dans ses caves. L'an dernier, le billet suivant Sunshine Superman m'amenait à Nathaniel Licht, soit "don de Dieu lumière", exactement équivalent à Jonathan-Lucie.
  Nathaniel est encore l'équivalent du grec Theodor(os), prénom de Haemmerli, et HAEMMERLI = NATHANIEL = 84 tandis que JUNG = LICHT = 52.
JONATHAN LUCIE = 83+50 = 133 = BERNARD WERBER,
ce qui peut être rapproché de
SAM AND HAILEY = 112 = DANIELEWSKI

  Vient ensuite Le jour des fourmis, et son énigme de 5 meurtres mystérieux totalisant 8 victimes, ce qui soit dit au passage est un rapport fibonaccien, peu significatif.
  Il m'est bien plus important que ces victimes soient des chimistes travaillant au projet "Babel", visant à l'éradication totale des fourmis. Par ailleurs chacun des volumes de la trilogie contient une énigme de triangles équilatéraux à construire avec 6 allumettes; ici il s'agit de faire 6 triangles et la solution est l'étoile de David. Le nom Haemmerli m'a conduit au mot hébreu Babel, BBL, et à sa forme SSK codée par Jérémie selon un alphabet renversé, puis aux châteaux triangulaires de Wewel et Sisak se superposant en une étoile de David.
  3 des meurtres mystérieux concernent des personnes au nom renversé, Salta, Nogard, Ogredin (Atlas, Dragon, Nigredo).
  Le jour des fourmis compte 5 parties et 219 sections numérotées, dont 55 sont des extraits de l'Encyclopédie d'Edmond Wells. La section 181, dernière de la 5e partie, concerne le nombre 6 et l'étoile de David, 181 comme MARK Z DANIELEWSKI.

  Enfin vient La révolution des fourmis, dont j'ai déjà longuement commenté la structure palindrome. On y suit parallèlement la "révolution des Fourmis" chez les humains, les Doigts pour les fourmis, et la "révolution des Doigts" chez les fourmis, animées d'une part par la chanteuse Julie et ses 7 Nains, d'autre part par 103 683e et 12 autres fourmis l'accompagnant dans son aventure.
  Soit 8 d'un côté, 13 de l'autre, rapport fibonaccien à peine plus significatif que 5/8.
  Je m'émerveille plus de trouver pour les prénoms des 7 Nains, l'orchestre de Julie, une somme correspondant à 2 fois 233, 13e Fibonacci :
DAVID PAUL NARCISSE JIWOONG ZOE FRANCINE LEOPOLD = 466
  Tous les noms de famille des Nains ne sont pas donnés, tandis que Julie est
JULIE PINSON = 57 + 87 = 144, 12e Fibonacci
et 466 + 144 = 610, 15e Fibonacci.
  Les révolutions sociales s'accompagnent de révolutions intérieures pour leurs leaders. 103 683e qui était une fourmi asexuée devient une reine, tandis que Julie, qui à 19 ans n'était pas encore réglée, voit son corps s'éveiller, et développe d'abord une tendre idylle avec le Coréen du groupe, Ji-woong (지 웅 "savoir" et "grandeur" en coréen, le nom peut se transcrire aussi Ji-ung qui m'est évocateur).
  Mais la valeur 93 de JI-WOONG m'est encore plus évocatrice, associée au 57 de JULIE, 93 et 57 étant les briques de base (SAM-HAILEY et AND-AND-AND) de l'harmonie dorée formée par l'acrostiche de Only Revolutions. A remarquer que la césure d'or partageait les 12 mots de l'acrostiche en 7 et 5, et que Ji-woong et Julie ont 7 et 5 lettres.
  Mais Ji-woong Choi n'ira pas jusqu'au bout avec Julie, et ce sera David Sator qui répandra sa semence en elle, peut-être en référence à l'étoile de David réunissant les principes masculin et féminin, peut-être parce que David est en hébreu un nom palindrome, DWD.

  L'éveil de l'EROS (=57) de Julie est essentiel dans LA REVOLUTION DES FOURMIS (=293, terme suivant de la "quine" Danielewski, 26-43-69-112-181), aussi est-il ébaubissant de voir ce couple doré 57-93 gouverner l'harmonie de l'acrostiche de Only Revolutions, étroitement associé à un autre couple garçon-fille, mais j'ai une raison personnelle d'en être particulièrement sidéré.
  En mai 2006 j'ai écrit l'article Bach, Perec et le Modulor, étudiant les coïncidences entre le système imaginé par Le Corbusier, la série rouge 27-43-70-113-183 cm (arrondis) et la série bleue doublant ces valeurs, et diverses harmonies vraisemblablement involontaires rencontrées chez Bach et Perec, basées sur les mêmes nombres. L'écriture de l'article m'a fait découvrir que, si le nom de Perec est doré,
GEORGES PEREC = 76/47 (nombres de Lucas),
il a imaginé un avatar dans La Vie mode d'emploi, l'auteur américain George Bretzlee (le nom Perec serait selon lui identique à "bretzel"), or
GEORGE BRETZLEE = 57/93, autre nom doré.
  Ceci a eu divers rebondissements dans l'écriture du billet, tant que je me suis demandé si quelqu'un n'avait pas effectué précédemment ces rapprochements, et que j'ai googlé Corbusier Perec Bach... L'une des premières réponses associait Corbusier à Aristides Quine, auteur de Concatenating Corbusier. Elle venait d'une page recensant les livres imaginaires recensés dans les livres réels, classés selon les titres de ces derniers, la page couvrant les titres de H à L. Perec y figure pour Life, a User's Manual, le titre de George Bretzlee étant présent, et Aristides Quine a été imaginé par Danielewski dans House of Leaves.
  L'association de "quine" à Corbusier m'était remarquable car un chanoine imaginatif a fait remonter au Moyen-Âge et au-delà une "quine des bâtisseurs", système de mesures dorées dont il semble vain de chercher l'origine ailleurs que dans le Modulor.
  Je ne connaissais pas alors Danielewski, et je me suis émerveillé de découvrir que son nom formait la quine 26-43-69-112-181, fort proche des principales mesures de la série rouge, 27-43-70-113-183, puis que le livre Concatenating Corbusier était mentionné dans la note 150 (George Bretzlee) de House of Leaves, figurant page 123 (Georges Perec) de sa traduction française.
  Je ne sais comment qualifier le fait que ma découverte de Danielewski ait été étroitement associée aux 57-93 de George Bretzlee, 57-93 qui sont les briques de base de l'harmonie dorée de l'acrostiche de Only Revolutions, 57-93 qui décrit aussi le premier amour Julie-Ji-woong dans l'autre livre révolutionnaire.

  Il est question de Bach dans La révolution des fourmis, de son canon palindrome, de son contrepoint 14 utilisant le thème B-A-C-H. Il y est ailleurs fait mention du nombre d'or, du codage alphabétique par rangs (A=1, B=2;...)
  Ma page Corbu, Perec, Bach donnait 3 exemples de structures apparentées à 57-93 rencontrées dans le Clavier Bien Tempéré. Ainsi, en numérotant de 1 à 48 les ensembles Prélude-Fugue des deux livres, les 3 offrant un rapport doré entre Prélude et Fugue sont les 14-24-38es qui totalisent 114-186 mesures, ou 2 fois 57-93, mais ma première approche, datée du 2/8/04, il y a exactement 10 ans, s'attachait surtout à la moyenne pour chaque Prélude-Fugue, 38-62, poursuivant la progression initiée par les numéros d'ordre, 14-24-38, sans lien logique apparent.
  Un parallèle saisissant apparaît dans l'acrostiche de Only Revolutions, dont le mode de formation, par addition de couples de mots SAM AND et HAILEY AND, conduit à 3 équilibres dorés parfaits, pour 7, 12 et 19 mots. J'ai expliqué plus haut ce qu'il en était pour les 12 mots l'acrostiche du récit Hailey, débutant par SAM AND, mais le livre est double, et on peut suivre cette lecture par le récit Sam, débutant par HAILEY AND. Ces 12+12 mots sont tout à fait analogues aux 24+24 tonalités du CBT, d'autant que les 3 tonalités concernées sont mineures, et qu'il s'agit donc des tonalités mineures 7-12-19. Tout comme je ne soupçonne pas que Bach ait planifié les harmonies réalisées, je n'imagine guère que Danielewski ait tenu compte de la valeur 19 du mot AND (ou DNA) pour choisir les noms de ses protagonistes (mais je suis plus dubitatif pour les 35 photos du document 081512 dans House Of Leaves, HOL = 08+15+12 = 35).
  Il y a encore, comme vu plus haut, les 5 et 7 lettres de JULIE/JIWOONG = 57/93 = 19/31. La suite 5-7-12 se poursuit par 19-31. Julie a 19 ans.

   J'ai aussi étudié les rapports d'or entre tonalités des deux livres réunis du CBT, avec notamment b/a = 283/175 et H/c = 203/125, réunissant les 4 tons bacH. Je constatais que la moyenne 243-150 s'inscrivait dans la série 57-93, je remarque maintenant la correspondance exacte avec l'acrostiche de Only Revolutions, et l'original bH/ac = 486/300 correspondrait aux acrostiches des deux récits.

  La suite 5132 qui révolutionne autour du logo OEIS m'a aussi fait penser à Bach, car les deux livres du CBT totalisent 5132 mesures (sans les reprises).
  Les premiers termes de cette suite, 0-1-3-6, me font aussi penser aux nombres 0631 et 1360 débutant les deux séries palindromes dorées, 0631-1022-1653-2675 et 1360-2201-3561-5762, dont l'exploration m'a conduit à proposer la suite Bulgroz à l'OEIS.
  La première photo du pic d'Oise donnée ci-dessus était empruntée à une page décrivant une randonnée à la bigue du Siron, à 1635 m (c'est le couple 1653-3561 qui m'avait conduit à réétudier ces palindromes).

  8 ans plus tard, la requête Corbusier Perec Bach ne fournit plus aussi directement la page des livres imaginaires. Une requête affinée "Bretzlee" "Corbusier" n'a que quelques résultats, mes propres pages, puis deux liens vers cette page. Le premier extrait donné commence par Luther, avant Concatenating Corbusier, ce qui excite ma curiosité car le nom Luther s'est imposé récemment dans mes recherches, et voici ce que j'ai découvert :
  Danielewski a donc aussi imaginé un auteur nommé Luther Shepard, lequel vient juste avant Aristides Quine car les livres sont ici classés alphabétiquement selon le titre, et non selon l'auteur ou l'ordre dans lequel ils apparaissent dans House of Leaves. Ceci a pour autre conséquence que le titre suivant parmi les 91 recensés est Constancy of Carl Jung, The, mentionné note 380, page 410 de l'édition française, et je ne vois pas comment j'aurais pu découvrir la présence de Jung dans ce pavé labyrinthique sans ce document, sans George Bretzlee, entre autres...
  Luther m'intéressait surtout par sa valeur 84, relativement à celle de Jung, 52, et le document fait donc apparaître Luther et Jung autour du Corbusier, le premier architecte ayant explicitement revendiqué l'utilisation du nombre d'or.
  L'événement essentiel ayant motivé ce blog étant l'échange Haemmerli-Jung, ou 84-52 le 4/4/44, il est encore remarquable que les 3 titres concernés comptent 44, 22 et 22 lettres, et que la valeur des 44 premières lettres soit égale à celle des 44 autres.

  Si 84/52 = 21/13, je me suis aussi intéressé au produit 21x13 = 273, valeur de arba', "quatre" en hébreu. Ce nombre 273 correspond à 123+150, les noms dorés Georges Perec et George Bretzlee, composés de quatre éléments, et une curiosité concerne encore Only Revolutions, dont chaque page compte 360 mots répartis en 4 secteurs de 90 mots.
  Un secteur est consacré au récit de Sam, avec à sa gauche des événements liés aux dates du 22 novembre 1863 au 22 novembre 1963 (l'assassinat de Kennedy) , chaque date comptant pour 3 mots; dans l'autre sens de lecture, les 90 mots du récits de Hailey sont accompagnés d'événements historiques débutant au 22 novembre 1963 et couvrant le siècle suivant, mais Danielewski s'est abstenu de noter quoi que ce soit à partir du 18 janvier 2006 pour les 76 dernières pages postérieures à l'écriture, sauf la date, en conséquence chacune de ces 76 pages compte 90+90+90+3 = 273 mots (j'avais donné plus haut la 1e page côté Hailey, voici la 1e page côté Sam).

  Je rappelle que l'acrostiche avait déjà pour moi des échos 21-13, avec celui des 38 chapitres de Hypnerotomachia Poliphili, réparti entre ses deux livres en 24 lettres de valeur 252 et 14 lettres de valeur 156, soit 252/156 = 21/13, 14-24-38 ou 7-12-19 étant encore des nombres rencontrés chez Bach et Danielewski. Il y a aussi les 21-13 chapitres de The Greek Coffin Mystery, by Ellery Queen.

  Pour aller un peu plus loin avec l'acrostiche de Only Revolutions, son mode de formation à partir des éléments SAMHAILEY et ANDANDAND, soit B et A, mène à trois étapes réalisant des équilibres dorés, pour 7, 12 et 19 mots, correspondant aux stades BAB, BABBA et BABBABAB du mot infini de Fibonacci qui a constitué mon premier contact hautement coïncidentiel avec l'OEIS.

  Je ne dirai qu'un mot de l'écho avec la basmallah, le verset ouvrant chaque sourate du Coran, en 19 lettres arabes réparties en 7+12. La valeur totale de ces 19 lettres est 786, identique à la valeur des 90 lettres formant le double acrostiche de Only Revolutions (393x2).

  Je voudrais terminer sur Jean-Pierre Le Goff, par lequel j'ai connu la "quine des bâtisseurs". J'ignorais en commençant ce billet son 72e anniversaire que j'allais être amené à y mentionner une page écrite pour son 62e anniversaire, pour une raison évidente car elle concernait une quine 14-24-38-62-100.
  62 et 72 m'évoquent d'abord ARSENE LUPIN, dont il était aussi un lecteur attentif, et, en les concaténant à la manière d'Aristides Quine, 6272 jours, la période unitaire du schéma 4-1 de la vie de Jung autour du 4/4/44.