18.3.12

Beauté en Touch

Laurent m'a signalé le pilote de la nouvelle série de Tim Kring, Touch, diffusé le 25 janvier 2012 aux USA.
Je l'ai regardé le 23/2, et le moins qu'on puisse dire est que la réalisation est d'une rare qualité, pouvant faire oublier les facilités du scénario.
Au plus bref (résumé détaillé en anglais ici), Martin Bohm (Kiefer Sutherland) était reporter international lorsque sa femme est morte au World Trade Center le 11 Septembre. Il a dû abandonner son job pour rester près de son fils Jake, autiste, maintenant âgé de 11 ans en 2012.
Jake est amateur de téléphones cellulaires, de spirales fibonacciennes et de nombres dont il remplit des cahiers. Depuis 3 semaines, il fait des fugues le conduisant à 3:18 en haut d'une tour relais de téléphonie. Arrive le 3/18, 18 mars 2012, où Martin se rend compte que les gribouillis de Jake témoignent d'aptitudes prophétiques et qu'il va se passer quelque chose ce 3/18 à 3:18.
Un numéro de téléphone décodé dans une spirale de Jake semble essentiel, et Martin voit qu'il correspond à une cabine de la gare Grand Central, où il se rue sur un individu qui occupe la cabine à 3:18. Il s'agit précisément d'un type avec qui il a eu une altercation la veille, parce que Jake lui avait dérobé un billet de loterie qu'il n'a accepté de rendre qu'après avoir noté les numéros joués, ainsi que le numéro 318 d'un bus scolaire également tatoué sur les doigts du type, et ce sont ces numéros qui permettent à Martin de comprendre les capacités de son fils, lorsqu'il apprend qu'il s'agit du tirage gagnant, alors qu'à 3:18 dans la nuit tous les téléphones de Jake affichaient un appel formé des 6 numéros concernés.
L'altercation entre Martin et l'individu conduit la police à intervenir, et Martin ne comprend que plus tard comment l'incident a été providentiel à de multiples niveaux :
- L'homme, Randy Meade, était un pompier de la brigade 318 qui avait failli sauver la femme de Martin, qu'il avait trouvée grièvement blessée au 87e étage du WTC, et portée 31 étages sans pouvoir aller plus loin. Cet échec l'avait miné, et il végétait depuis en jouant compulsivement chaque semaine les numéros liés à l'événement, 09-11-20-01-87-31. Le gain du gros lot lui a donné le courage de téléphoner à Martin pour l'informer des derniers instants de sa femme, et il était en train de parler à son répondeur à 3:18 lorsque Martin l'a agressé...
- L'algarade a empêché Meade de prendre son train, et ce retard providentiel lui permet de secourir le bus scolaire 318 en feu, et de sauver 25 enfants.
- De façon plus complexe, liée à un téléphone passé entre les mains de Martin la veille à 3:18 et à l'opératrice Kayla Graham de Dublin, un attentat est évité à Bagdad à 3:18, un homme d'affaires anglais récupère les seules photos qu'il avait de sa fille morte le 3/18 précédent, et une vidéo où Kayla chante en amateur est plébiscitée sur YouTube... On la voit ici sortir de l'hôtel Crowley pour prendre le taxi 31829. Il y a bien un hôtel Crowley à Dublin, comme une rue Tesla dans le Bronx, dont le numéro 318 abrite l'imaginaire Teller Institute, spécialisé dans les autistes fibonacciens tel Jake, mais le scénario utilise habilement les noms avec de multiples clins d'oeil : David Bohm, Edward Teller, Nikola Tesla sont des physiciens "zarbi", Aleister Crowley l'occultiste notamment auteur du Liber 813; Jake Bohm pourrait faire allusion à Jakob Böhme, mystique allemand qui connut en 1600 une illumination qu'il tenta ensuite de transmettre dans de multiples écrits.

J'ai été attentif à ce 318 ou 3/18 qui me rappelle d'abord le nombre 813 que je lis aussi 8/13, soit le 13 aout. J'ai de multiples pages consacrées aux coïncidences 813, mais ce qui m'a le plus marqué dans l'épisode est le numéro de la cabine de Grand Central, que Martin décode dans le cahier de Jake.
Par-dessus des milliers de chiffres au crayon, Jake avait copié en gras les nombres 318 et 87-1-9-20-31-11 lors de la première rencontre avec Meade, à partir desquels il a développé une spirale de chiffres parmi lesquels certains sont entourés et reliés.
Martin les relève en commençant par le dernier, 1653069212, puis repère en 212 un indicatif téléphonique de New York, et comprend qu'il s'agit du numéro 212-960-3561.

J'avais un motif personnel de réagir au retournement de 1653 en 3561, car le 12 janvier dernier j'ai vu un lien possible entre les nombres gouvernant le texte Zazipo de l'année, 35-61-35-61-5757 : la somme des nombres de 1 à 57 est 1653, renversement de 35-61. Ceci m'a donné l'idée d'une 8e récriture du texte de Harry Mathews, dont j'avais proposé une version basée sur Fibonacci, inspirée par le fait que les nombres de lettres des phrases 3 et 4 étaient en rapport d'or.
The ratio is always the same, 1 to 1.618... "Le rapport est toujours le même, 1.618 (...)" (le nombre d'or) : ainsi débute le générique de Touch, montrant ce qui se passe dans la tête de Jake.
Les initiales de Harry Mathews H-M correspondent à 8-13, bien venues pour cet auteur nouillorquais dont les oeuvres sont répertoriées à la cote 813 selon la classification Dewey, en usage dans la plupart des bibliothèques.
Curieusement, Laurent avait reçu en supplément cadeau d'une commande de 4 livres Cigarettes, de Mathews, sans rapport absolu avec sa commande, le seul autre pur Mathews en ma possession, avec Conversions, évoqué récemment pour ses pages de garde où un précédent lecteur avait noté une addition dont le résultat était 1920, correspondant à 4 fois 480 et 16 fois 120. Mes différentes récritures respectaient les 120 mots et 4 phrases de l'alinéa de Sainte Catherine, et l'une utilisait les seules lettres notes CEFA (3-5-6-1) et leurs correspondances dans l'alphabet musical étendu, avec 480 lettres de valeur totale 1920 après réduction en CEFA. Les numéros de loterie gagnants, tels qu'ils ont été notés par Jake, font apparaître la séquence 1 9 20.

Si je n'ai jamais imaginé que les relations vues dans l'alinéa aient été voulues par Mathews, du moins ne mettais-je pas en doute la réalité du texte, jusqu'à ce 14 mars où j'ai regardé une vidéo récemment mise en ligne, où Mathews révèle que Sainte Catherine est un texte produit à partir de la quatrine, permutation réglée de 4 éléments, sans donner davantage de détails sur sa composition, et en lit un long extrait :

C'est au temps 9:19 que débute l'alinéa, et j'y ai remarqué un mot surnuméraire (la petite pluie persistante) dans la 3e phrase.
Le début du texte est aussi donné sur le site P-O-L (antépénultième alinéa), et montre une autre erreur, toujours dans la 3e phrase qui s'achève sur le gris du soir (et non les gris du soir).

C'est donc un texte inédit qui a été proposé cette année par Zazipo, à 99% environ de Mathews, ayant cependant inspiré à ce jour 200 récritures (qui n'ont été dépassées que par le texte de Roubaud de 2005, lequel bénéficie d'un effet cumulatif car certaines récritures utilisent des textes antérieurs). Je repense au génie de Bellmer, qui ne chante de tout cœur que la gloire de l'improbable, de l'erreur et du hasard.
Sans ces erreurs de recopie, je n'aurais vraisemblablement guère été inspiré par l'alinéa, et l'écoute du texte comme sa lecture me laissent assez dubitatif quant aux vertus de la quatrine mathewsienne...

Sans ces erreurs donc, je n'aurais eu aucune raison d'établir en janvier un rapport entre les nombres 1653 et 3561, et leur apparition dans un numéro de téléphone le même mois est également insolite en elle-même car une règle régit ces numéros dans les fictions, où ils doivent être de la forme XXX-555-01XX. Mais le préfixe 555 devient lassant à la longue, et pour faire "vrai" on achète parfois des numéros non fictifs à des opérateurs (numéros souvent non fonctionnels, comme 212-960-3561, mais qui peuvent aussi être utilisés pour des opérations de marketing).
Ici le numéro se décompose en 212, area code de Manhattan, 960, préfixe géré par l'opérateur de téléphonie Verizon, et 3561 vraisemblablement fourni au hasard par Verizon.

Cette coïncidence, bien qu'éminemment personnelle, me paraissait justifier un billet, et voici qu'il s'y superpose deux autres coïncidences "1653", que j'aborde dans l'ordre où elles se sont révélées.

Le 1er mars est survenu un événement pour les amateurs de Perec, la parution de son roman de jeunesse Le Condottière (1960), alors refusé par divers éditeurs.
Peut-être pas sans raison, car c'est un texte plutôt décevant, que les fanatiques de Perec ne peuvent cependant manquer car on y trouve ébauchés plusieurs thèmes ultérieurs, notamment celui de la vengeance inexpliquée de Gaspard Winckler à l'encontre de Bartlebooth dans La Vie mode d'emploi.
Le personnage central du Condottière est d'ailleurs aussi nommé Gaspard Winckler, les motifs pour lesquels il tue son employeur Madera étant plus explicites.
Il semble que l'acte soit lié à un coup de téléphone que ce Gaspard donne en pleine nuit à son ancienne amie Geneviève, rue d'Assas, auquel elle ne répond pas. Plusieurs pages sont consacrées à cet appel, 16 à 18 mois (répétés) après sa rupture avec Geneviève, avec des commentaires sur les millions de kilomètres de câbles tissant autour de la terre la toile rassérénante d'une délivrance possible (des bribes de cette phrase apparaissent en leitmotiv au long du récit).
Le numéro est donné en clair page 76, B-A-B-1-5-6-3. Si j'ai reconnu aussitôt dans les 4 chiffres un arrangement de 1653 ou 3651, je n'y ai accordé une réelle importance qu'après m'être avisé que B-A-B correspond à l'ancien central téléphonique BABylone, et gématriquement à 2-1-2, l'indicatif téléphonique de Manhattan qui n'a pas été choisi par hasard en 1947, car c'était alors la combinaison la plus rapide à composer sur un téléphone à cadran rotatif.
Parmi mes multiples élucubrations, j'ai développé ici qu'il pouvait apparaître des préfigurations du 11 Septembre dans Cité de verre de Paul Auster (1985), où un professeur a assimilé New York à Babel, et prédit sa destruction en 1960 (l'année où Perec a fini Le Condottière), 340 ans après l'arrivée du Mayflower (calcul vraisemblablement fondé sur la destruction de la tour de Babel 340 ans après le Déluge selon la tradition juive). Un détective est engagé pour suivre le professeur après sa sortie de l'asile, en 1982, et après 13 jours de déambulations dans Manhattan il découvre que les promenades du fou correspondent chaque jour à une lettre, épelant jusqu'ici THE TOWER OF BAB...
J'ignorais alors que l'indicatif principal de Manhattan était 212, pouvant donc correspondre à BAB.
Incidemment, j'ai découvert un commentaire peu complaisant de Touch, où Cory Barker voit sa construction éclatée et son idée d'interconnexion planétaire inspirées par Babel, le film d'Iñárritu (2006), dont cette affiche peut d'ailleurs être rapprochée de celle de Touch...
En croisant Babel tower 212, j'ai découvert ici que certains évaluaient la hauteur de la tour de Babel à 212 m ! En cherchant un peu plus avant, il semble que ce résultat soit tiré de l'Apocalypse de Baruch, donnant la tour haute de 463 coudées (212 m implique le choix d'une coudée de 0.4578 m, comme l'évalue aujourd'hui Google, mais la coudée ancienne était fort variable).
Pour revenir à Perec, le délai de 16 à 18 mois me semble pouvoir être une allusion au nombre d'or, de même que le rendez-vous à 16:18 au chapitre 31 de La Vie mode d'emploi. Il est en tout cas précisé quelques pages plus tôt (page 57) que Winckler connaissait les lois du Nombre d'Or (qui apparaissait fort rarement dans les fictions de cette époque).
Si c'est plus courant aujourd'hui, il est à souligner que Touch débute par la mention du nombre d'or 1.618, et que le noeud de l'épisode est l'algarade entre M. Bohm et R. Meade autour du téléphone de numéro 212-960-1653, très proche de celui du roman de 1960, BAB 1563. S'il est difficile d'apprécier l'importance exacte de l'appel, il est assez clair que Gaspard n'aurait pas assassiné Madera (une anagramme indiquait Perec dans une lettre à Jacques Lederer), du moins pas dans l'immédiat, si la rue d'Assas avait répondu.

Voilà pour Perec, en rappelant qu'Auster est un grand lecteur et commentateur de Perec.
En préparant ce billet, j'ai cherché dans ma boîte mèl les courriers où j'avais mentionné "1653", pour retrouver quand exactement j'avais opéré le rapprochement avec 35-61. Le 12 janvier donc, mais j'ai eu la surprise de retrouver aussi une série de mèls échangés avec Gef en avril 10.
Nous avions alors fait quelques recherches sur les anagrammes dorées, particulièrement sur les palindromes, et 1653-3561 faisait partie de l'unique succession de 4 nombres de 4 chiffres en rapport d'or dont les renversements étaient aussi en rapport d'or, soit :
0631-1022-1653-2675 et
1360-2201-3561-5762.
(si on refuse 0631 débutant par un 0, la triade 1022-1653-2675 est la plus basse des trois triades dorées de ce type)
On pourra vérifier que, par exemple,
2675/1653 ≈ 5762/3561 ≈ 1.618... ≈ φ
Quoi qu'il en soit, je ne voyais guère la pertinence du nombre d'or et des suites de Fibonacci dans Touch, résultant probablement d'un effet de mode (cf la série Fringe également produite par la FOX, et de multiples autres occurrences), et voici que l'inversion 1653-3561 fait écho à une propriété unique liée au nombre d'or, avec les sections 1022-2201 qui sont des anagrammes de 2012, l'année où commence Touch, jouant peut-être avec les prédictions apocalyptiques bien connues.
Les nombres de 4 chiffres offrent des propriétés pouvant évoquer le 9/11 :
- la différence abcd - dcba est toujours divisible par 9;
- la somme abcd + dcba est toujours divisible par 11.
Lorsque j'avais étudié les paires de nombres de 4 chiffres répondant à la relation cherchée, je m'étais avisé que les différences abcd - dcba étaient presque toujours des multiples des nombres de la suite de type Fibonacci comportant la séquence palindrome à 3 chiffres 131-212-343-555-898, ce qui ne me semblait pas un hasard. De fait, la différence
3561 - 1653 = 1908 = 9 x 212, l'indicatif qui fait comprendre à Martin que 1653069212 est un numéro téléphonique renversé !

Je connais bien la séquence palindrome à 3 chiffres, l'ensemble de la fresque...qui apparaît notamment presque exactement dans un épisode de Numb3rs commenté ici, où une suite de type Fibonacci a pour nombre suivant le numéro 555-0164.
J'en avais parlé à Laurent avant de redécouvrir le travail d'avril 10, parce qu'un numéro de téléphone fictionnel de Manhattan devrait normalement débuter par 212-555.
J'avais envisagé en avril 10 d'utiliser certains résultats pour des textes à contrainte, ce qui ne s'est pas fait. J'avais évidemment totalement oublié la propriété des nombres 1653-3561 lorsque j'ai découvert la répétition des nombres 35-61 dans le pseudo-texte de Mathews.

Je conçois que tout ceci peut sembler assez fou, et je limite mes commentaires sur cette recherche numérique que j'ai néanmoins pu faire partager à Gef, chercheur en astrophysique au CNRS.
Je souligne que des scénarios plutôt rudimentaires, pour être gentil, celui de Numb3rs et celui de Touch ayant en commun de donner à deviner un numéro de téléphone à partir de Fibonacci et de spirale (une page du cahier de Jake est couverte de milliers de chiffres 0-1-2-3-5-8, les nombres de Fibonacci à un chiffre), aboutissent à de réelles curiosités numériques que je n'imagine guère avoir été connues des scénaristes. Un lien est d'ailleurs possible car le début de l'épisode montre les pensées de Jake grimpé sur le relais le 17 mars, calculant qu'il est né 4161 jours plus tôt le 26 octobre 2000. Or ceci ne sera vrai que le lendemain 3/18, et la veille il est âgé de 4160 jours, anagramme du 0164 de Numb3rs.

Je vais terminer par de brefs échos à l'épisode de Touch.

Le 18 mars m'est évocateur pour une coïncidence détaillée ici : c'est le 18 mars 2005 que j'ai appris la valeur de l'angle de cosinus 1/phi, 51.83°, alors que je venais d'écrire un texte sur l'anagramme d'Arsène Lupin dont j'avais affublée un personnage de mon roman, IRENE LAPNUS, 51-83 correspondant au partage doré idéal de 134, ce dont je n'avais alors aucune idée. Je m'aperçus que la date du jour pouvait s'écrire 18/3/5, anagramme de 51.83.
4 ans plus tôt, le 18 mars 2001, je participais à une séance de signatures avec JiBé Pouy pour ce roman au Salon du Livre.
Une fois les fautes corrigées, la gématrie du réel alinéa de Mathews est 5813.

En janvier, Paul Gayot alias J. Barine m'a envoyé son dernier livre. Si son héros Gibbey n'avait enquêté jusqu'ici que dans des nouvelles, Virus IHS est un court roman exploitant une idée amusante, un virus contaminant toute l'humanité, chacun devenant Jésus, jusqu'à mourir sur la croix et ressusciter le troisième jour...
Ceci m'a rappelé que certains Pères de l'Eglise avaient imaginé que le monogramme christique IHS apparaissait déjà dans l'Ancien Testament, avec notamment les 318 hommes d'Abraham qui le secondent dans une bataille décisive (Gn 14,14); 318 est la valeur des lettres IHS en hébreu.
Je présume que Virus IHS a été écrit en l'an 138 de l'ère pataphysique, où s'est produite la prodigieuse coïncidence 813 relatée ici, dont Paul a été l'un des premiers à être informé.

Il me souvient aussi que dans Les ailes du désir, Damiel et Cassiel discutent dans un parking, installés dans une voiture, avec derrière eux une BMW dont on lit clairement l'immatriculation, 318 (cette scène est à peu près correspondante de celle du remake City of angels où Seth et Cassiel se trouvent au sommet de l'immeuble 444, nombre angélique selon le réalisateur).

La pierre de Bollingen m'avait amené dès le début de ma "révélation" jungienne à un parallèle entre B-A-B et 2-1-2, symboles de quintessence, en rapport avec Babel, renversement du coeur en hébreu, lebab. Je reste baba devant le processus logique qui a attribué l'indicatif 212 à New York, décrétant ainsi qu'il s'agissait plutôt que Washington du centre, du coeur des USA, et donc du monde puisqu'après la victoire de 1945 les USA confirmaient leur statut de leadership mondial. Les terroristes ne s'y sont pas trompés en prenant pour objectif l'orgueilleux World Trade Center.

Le prochain épisode de Touch, qui sera diffusé le 22/3 aux USA, est intitulé 1+1=3, ce qui constitue une formule essentielle du roman de Werber La révolution des fourmis, non traduit en anglais, de structure palindrome détaillée ici. C'en est d'ailleurs le titre du chapitre 223, symétrique du chapitre 23, Trois concepts exotiques.
Ci-dessus une application de PhiMatrix montrant que la fourmi serait dorée, sur laquelle j'ai ajouté le numéro de l'héroïne de Werber 103 683e, faisant apparaître les 6 premières décimales de Phi .618033, ce qui semble un hasard bien que Werber mentionne souvent le nombre d'or dans ses textes.

Mon obsession numérique récente était les OMSOS, ou carrés magiques composés de carrés. J'ai eu la curiosité de soumettre les constantes 1653 et 3561 à mon programme, qui découvre dans chaque cas 4 OMSOS d'ordre 4.
On appréciera peut-être mieux ce résultat sachant que mon programme détermine d'abord les séries de 16 nombres différents (0 inclus) composées de 4 groupes de 4 carrés donnant la constante, il en trouve 1953 pour 1653 et 382567 pour 3561; malgré cette énorme différence le nombre final d'OMSOS est identique.

Je ne publie bien évidemment pas ce billet le 18/3 par hasard, pas plus que le précédent le 16, 104e (8x13) anniversaire de Daumal, mais j'avais une arrière-pensée avec ces dates 16-18-03 qui correspondent aux premiers chiffres de Phi, 1.61803..., ainsi qu'aux rangs des consonnes de PeReC, disparu voici 30 ans.

4 commentaires:

Kélilan a dit…

...et le 813 de Truffaut !

blogruz a dit…

Bienvenue Kélilan

Le 813 de Truffaut bien sûr, je l'ai étudié de près, et ai vu un rapport entre le 4/4/44 de Jung et le 13/8/83 où Truffaut a vu un toubib qui lui a diagnostiqué une sinusite au lieu de la tumeur cérébrale qui l'emporterait un an plus tard :
http://quaternite.blogspot.fr/2009/10/fran-cois-truf-faut.html

Anonyme a dit…

do you know the name of the book Danny Glover shows Kiefer Sutherland?

blogruz a dit…

No, and it might not exist, so does the book Danny shows Kiefer in the next episode, Nature's Ratios: The Life and Work of Leonardo (...)